❝ c'était supposé être un rêve

Sujet: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 12:14

❝ Même si le destin nous sépare dans cette vie, lorsque nous nous réincarnerons je jure de te retrouver car je ne t’oublierai pas. Et même si tu m’oubliais, je ferai en sorte que tu m’aimes à nouveau. Sauf si c'est moi qui t'oublie et on est mal barré .

« Mademoiselle, cessez de faire l’enfant, il vous faut mettre vos vêtements de cérémonie pour présenter vos vœux à votre futur belle-famille. » pria une voix pour la énième fois derrière la porte. Cependant c’était cause perdu, car la demoiselle en question avait décidé de n’en faire qu’à sa tête, tout simplement dépassé par la situation. Elle était assise juste en face de la porte et avait ramené ses jambes contre elle, fixant l’ombre de la servante qui se dessinait vaguement. Non, elle ne sortirait pas, elle n’était pas la demoiselle qui répondait au même prénom qu’elle et elle ne se mariera avec personne. Cela faisait une heure qu’elle avait ouvert les yeux et s’était retrouvé dans cette chambre venu tout droit des livres d’histoires, pire que cela, elle était habillée et coiffée comme les gens de l’époque de Joseon. Et il y avait cette femme – actuellement chassé de la chambre – qui avait commencé à lui chanter des discours dans une langue et un accent sorti tout droit des damas historiques qu’elle avait regardé la veille. La vieille dame parlait de mariage, de vie meilleure, d’avenir, complètement barge et s’en qu’elle comprenne ce qui se passait, HeeCheol l’avait tout simplement mis à la porte et s’était barricadée dans la pièce. Elle ne sortira pas tant qu’elle se sera réveillée de ce mauvais rêve. Elle s’était pincée, mordue la langue, et avait prié tous les dieux qu’elle connaissait mais en vain. Et si c’était un coup monté ? ou bien, un rêve dans un rêve ? Un rêve prémonitoire qui a pris la forme d'un rêve historique à cause du drama Rooftop prince que j'ai regardé hier ? Je me suis peut-être endormi devant ?

Elle sourit et avant même que la servante recommence ses gémissements, elle ouvre la porte, déterminée à jouer le jeu. Après tout, si ce n’était qu’un rêve, une mise en scène, qu’importe, autant voir ce qu’il se passera. Car elle ne voulait absolument pas qu’une mère hautaine et impitoyable lui fasse la morale. « Ajhumma, désolé de t’avoir fait attendre mais je me sentais pas bien. Emmenez-moi voir mon fiancé. » Déclara-t-elle non sans retenue, impatiente de voir la suite des évènements. En se tournant vers la servante, elle vit cette dernière la regardé d’un air estomaqué par cette familiarité et baissa son regard lorsque leur regard se croisaient. « Pardon. C’est … l’enthousiasme qui me fait oublier la bienséance. » La servante d’un âge assez avancé haussa les épaules, peu convaincu, et la guida dans un labyrinthe de couloir et de portes sans fin. HeeCheol la suivit avec diligence, bien qu’elle fut rappelé plusieurs fois par la servante lorsqu’elle resta contemplait trop longtemps le décor qui s’offrait à elle. C’est vraiment très réaliste, elle est où la caméra ? Naïve, idiote, tous les adjectifs étaient bon pour illustrer sa simplicité d’esprit face à ce genre de situation. C’est dans cet esprit qu’elle continua sa petite visite, qui se suivit d’un bain, ensuite d’un toilettage avant que trois autres servantes en renfort venait la maintenir immobile, car il y avait une chose que HeeCheol ne supportait pas, c’était qu’on fasse tout à sa place et surtout lorsqu’il s’agissait de se laver. Après une demi-heure de combat, elle en sortie épuisée mais prête pour ce qui l’attendait. Limite les servantes la trainaient vers le lieu de réunion tellement elle avait changé d’idée – elles lui avaient gratté toutes ses peau morte – et était complètement morte mentalement. Je veux me réveiller, c’est trop dur.

Arrivée devant sa belle-famille et ses parents auxquelles elle n'accordait pas vraiment d'attention, si ce n'est qu'elle s'appliquait à faire ce que la servante lui avait radoté toute l'heure en lui disant de rappelant comment saluer correctement, HeeCheol était convaincu que si elle était une servante, cette bonne femme lui aurait arraché les cheveux. Elle était tellement concentrée et stressée à l'idée de commettre une erreur qu'elle ne se rendit pas compte, que son « fiancé » était à côté d’elle et exécutait les mêmes gestes. Ce n’est que lorsque les parents satisfaits les prières de s’assoir, qu’elle put se permettre de jeter de rapide coup d’œil sur celui qui était supposé se marier avec elle dans ce rêve complètement farfelu. « Omo, je rêve... »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 13:34

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
J'étais dans le bâtiment depuis maintenant deux bonnes heures, et je n'étais toujours pas sorti de mon hallucination. J'étais arrivé en panique, et j'avais agrippé les épaules d'un gars armé qui m'avait alors lancé un regard noir. Il m'avait fais entrer, pour je ne savais quelle raison, et je m'étais exécuté, sagement. Mais je trouvais ça étrange, qu'il me laisse entrer, parce qu'il n'était pas censé me connaitre, et vu l'arme, il était sûrement en train de surveiller le bâtiment. Je l'avais fixé tout le long de mon avancé, jusqu'à la fermeture de l'énorme porte derrière moi. Je faisais claquer mes chaussures sur le sol, bruyamment, et tout le monde se retournait pour me regarder. J'avais envie que quelqu'un vienne vers moi, et m'explique ce qu'il se passe, ou me dise que je n'avais rien à faire là, mais dès qu'ils m’apercevaient, ils soupiraient et retournaient à leur activité, comme si au final, je n'étais rien.

Je m'étais dirigé vers l'un d'entre eux, mais il m'ignora jusqu'à ce que je me mette à lui parler : « hey, il s'passe quoi ? » Il me fit les gros yeux, ne semblant pas comprendre ce que j'étais en train de dire, et recommença à m'ignorer. Je n'appréciais pas vraiment ce genre de chose. Et je fronçais les sourcils en essayant de comprendre ce qu'il se passait et pourquoi personne ne voulait m'adresser la parole. J'étais détesté, ou ? Puis soudain, mon nom résonna à travers l'énoooooorme salle, je paniquais un peu, surpris, tournant sur place pour voir qui m'appelait tellement vite que j'eus le tournis et que je manquai de peu de me retrouver avec les fesses sur le sol, puis j'aperçu une femme plutôt vieille et sévère me regarder avec les mains sur les hanches. « monsieur hwan, je suis heureuse de vous retrouver. suivez moi maintenant. » Elle avait eu une accentuation étrange sur le mot heureuse, mais je la suivis tout de même, poliment.

Je vais vous expliquer comment c'est arrivé. C'était au détour d'une rue que tout avait changé. J'étais entrain de marcher, tranquillement, j'allais tourner parce que je devais aller voir un de mes potes qui habitait par là, quand je suis tombé par terre, aveuglé par une grosse lumière. J'ai du me cogner trop fort la tête, il n'y avait que ça comme explication, parce que quand je me suis relevé, la rue n'était.... pas vraiment pareille qu'avant. Je regardais, étonné, les gens qui s'affairait sur les côtés, en... tenue traditionnelle ? C'était bizarre, parce que j'étais sûr qu'avant de rentrer dans la rue, il y avait un gars avec les cheveux rose... ou une nana, je ne savais plus trop. Les gens me dévisageaient, avec un air très surpris sur le visage. Et moi, je leur retournais simplement le regard. C'était carnaval et on avait oublié de me prévenir, ou bien j'étais simplement en train de me faire un trauma crânien parce que c'était vraiment digne d'une bonne hallucination.

J'essayais un peu d'accélérer, parce que leur regard lourd posé sur moi commençait un peu à me stresser, et je n'avais vraiment pas besoin de cela, mais je peinais à marcher à cause de mes chaussures. Je baissais les yeux pour les regarder - parce que honnêtement, avant ma chute, j'avais vraiment la possibilité de courir comme si j'avais le diable à mes trousses - et je vis que je n'étais vraiment pas habillé comme je l'étais avant. Je relevais la tête, brusquement, les yeux tout écarquillé, et je me mis à courir comme un fou dans toutes les rues, bousculant des gens qui s'énervaient contre moi, pour essayer de retrouver une rue, un endroit, un bâtiment ou quoique ce soit qui me rappellerait là où je vivais réellement, et non plus où je semblais être actuellement. Et c'est comme ça que je suis arrivé devant le grand bâtiment.

J'étais maintenant avec la vieille femme sévère qui ne faisait que m'engueuler depuis déjà une bonne demi-heure, marchant à une vitesse incroyable pour une femme d'une si petite taille, et, au détour d'un couloir, je l'avais fuis en tournant de l'autre côté. J'avais encore une fois couru - et j'étais tombé trois fois, parce que le sol était drôlement glissant - et j'avais ouvert une porte au hasard pour m'y cacher. Je m'appuyais contre elle, essoufflé, jusqu'à ce que je réalise que je n'étais pas seul... Je tournais lentement la tête vers les autres présence, et je sautillais à travers la salle jusqu'à atterrir sur une des personnes, criant : « heeee cheooooooooooooooooooooool !!!!! comme je suis content de te voir ! qu'est ce que tu fais là ? et c'est quoi ces vêtements sérieux ? »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 14:40

Le visage de son fiancée s’éclipsa pour le zouave qui venait d’entrer dans la pièce et crier son nom tout haut. Hee Cheol eut alors le même air désabusé que la servante plus tôt lorsqu’elle lui avait parlé d’un ton familier, et la bouche en forme de o. Elle se pinça une fois, deux fois, espérant que son esprit efface celui qu’elle venait voir et dont elle ne citerait pas le nom pas même dans sa tête. Mais rien n’y fait, il était là, devant elle et s’avançait. Elle se lève, suivit de l’homme à côté d’elle mais elle n’y fit pas attention. « Oppa ! Tu abuses ! C’est mon rêve, dégage ! » Cria-t-elle, frustrée de le voir ainsi débarquer. Comme une enfant, elle frappe du pied pour montrer son mécontentement, et finit accroupi, exaspérée par la situation. Elle se lève, les mains posées sur les hanches « Tu t’es vu avant de me critiquer ? Tu ressembles à un serviteur dans cet accoutrement ! » Sur son visage se dessine un sourire triomphale, mais elle n’eut le temps de continuer, que l’homme derrière elle lui saisit les poignets, douloureusement, s’avance devant elle, comme pour la protéger de ce prétendu serviteur. « Comment oses-tu parler ainsi à ma Dame, esclave ! Gardes, qu’on… »tonna-t-il avec un certain malaise, mais il n’acheva pas sa phrase, car celle qui se trouvait derrière lui, lui assener un coup de pied dans le dos sous aucune autre forme de procès. Il y avait une chose qu’elle n’aimait pas, c’était que quelqu’un d’autre qu’elle parlait mal à son meilleur ami. Gamine. « T’insultes pas mon Oppa. » Geste qu’elle regretta très vite, de un parce qu’elle se rendit compte que le fiancée en question était particulièrement, beau. De deux, elle croisa sans le vouloir le regard de la vieille servante et eut des sueurs froides. Et de trois, parce que des gardes débarquèrent, une bonne dizaine.

Instinctivement, elle rejoignit Jung Hee et lui agrippa le bras. « Je pense que tu le sais déjà, mais on est dans la merde. » dit-elle en regardant les gardes se rapprocher d’eux, attendant les ordres des deux familles pétrifiées parce ce qui venaient de se passer. Il n'était pas prévu que la cérémonie se passe ainsi, qu'un serviteur venu de nul part s'adresse à la futur mariée et que celle-ci le connaissent et frappent le futur époux. « Je pense qu’on devrait fuir par la porte derrière toi si on veut rester en vie. » murmura-t-elle en lançant des coups d’œil inquiet avant d’ajouter « on règlera nos comptes plus tard. T’es prêt ? » Elle ne fit aucun décompte, elle lui prit la main, et se mit à courir, soulevant tant bien que mal sa robe pour ne pas trébucher dessus et courir plus vite. Certes, elle avait dit plus tard, mais elle ne put s’empêcher de partager ses pensées durant la course « Oppa, pourquoi faut-il toujours que tu gâches tout ? En plus mon mari n’était pas si mal que ça ! ». Elle gémissait, limite pleurait, mais courait, déterminée à semer les deux gardes. Le souci était qu’elle ne savait pas où aller, et que ces lieux étaient un véritable labyrinthe où se tortillaient les couloirs de manières infinis. Étrangement, cela l’amusait bien qu’elle ne savait pas réellement ce qu’il se passait ici, se retrouver au milieu d’un monde loufoque, et finalement courir pour survivre sans rien comprendre, c’était tout simplement inimaginable. Elle avait l’impression d’être dans un film, ou plutôt dans un mauvais rêve. Et le pire dans tout cela, c’est qu’il y avait Jung Hee. C’était curieux et décalé. HeeCheol ne savait pas si elle devait en rire ou en pleurer. Elle ria tout simplement.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 15:36

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Oh que j'étais heureux, content, satisfait et tout les mots qui en seraient les synonymes ! Je voyais enfin quelqu'un qui m'était connu ! Mais lorsque j'y réfléchissais un peu plus, ça en était que plus inquiétant. Parce qu'en général, on ne croisait pas des gens qu'on connaissait quand on faisait des hallucinations, ni des rêves. Alors je ne faisais ni une hallucination - ce qui en soit était quand même un tout petit peu rassurant - ni un rêve. Mais cela impliquait de ce fait que c'était la réalité, ce qui était assez impossible. J'étais heureux de voir Hee Cheol, tellement heureux que dès que j'avais croisé son regard, je lui avais sauté dessus, faisant fis de toutes les personnes qui étaient autour d'elle. « Oppa ! Tu abuses ! C’est mon rêve, dégage ! » Je fronçais les sourcils, vexé qu'elle ne partage pas mon enthousiasme de la voir : « azy mais non, c'est même pas un rêve d'abord, et puis je pars pas, pas sans toi. »

Après quelques actes d'enfants, elle se releva pour me parler. « Tu t’es vu avant de me critiquer ? Tu ressembles à un serviteur dans cet accoutrement ! » Je tirais sur mes vêtements pour les regarder - n'ayant pas eu vraiment le temps de les analyser avant - avant de lui répondre, me montrant avec mes mains : « tu crois vraiment que j'ai fais exprès ? si déjà j'avais pu choisir, je serais pas habillé comme ça ! » Je boudais alors, fronçant encore plus les sourcils et avançant mes lèvres. Puis un mec a côté de ma Hee Cheol parla, me demandant comment j'osais lui parler comme ça, et j'eus un air étonné. J'allais répliqué et m'énerver, mais ma meilleure amie fut plus rapide que moi, et je lui fis alors un grand sourire. Ouais, mais en vrai, ce n'était peut être pas la meilleure chose à avoir fais. Les gardes précédemment appelés arrivèrent dans la salle, et Hee Cheol s'agrippa à moi.

« Je pense que tu le sais déjà, mais on est dans la merde. » Je hochais simplement la tête, conscient que là, on n'en ressortirait pas sans quelques séquelles. Je l'entendis ensuite murmurer : « Je pense qu’on devrait fuir par la porte derrière toi si on veut rester en vie. on règlera nos comptes plus tard. T’es prêt ? » J'hochais une nouvelle fois la tête - ne voyant pas l'utiliser de prononcer des mots, parce que oui ou non, on n'avait pas vraiment le choix, puis elle m'attrapa le bras et nous nous mirent à courir. « Oppa, pourquoi faut-il toujours que tu gâches tout ? En plus mon mari n’était pas si mal que ça ! » aish les femmes ! elle avait dit qu'on en parlerait plus tard ! Je soupirais alors que j'avançais plus vite pour la tirer derrière moi.

Je me retournais vers elle, amusé et rigolant presque de son comportement d'enfant : « j'ai rien gâché du tout, je t'ai juste sauvé... enfin presque. t'es aveuglée par la richesse ou quoi ? tu voulais vraiment te marier avec un inconnu ? et l'amour dans tout ça ? » Je courrais encore et encore, jusqu'à nous ramener dans un coin isolé et sombre toujours à l'intérieur du bâtiment pour que l'on puisse reprendre un peu notre souffle. J'entendais les pas des gardes qui partaient dans l'autre sens, et je me laissais glisser le long du mur en rigolant, passant une de mes mains dans mes cheveux pour les ébouriffer un peu. « qu'est ce que c'est que ce bordel... » Je levais les yeux vers ma Cheollie, la fixant de haut en bas avec une moue sceptique.

« t'es une princesse, c'est ça ? » J'avais un sourire un peu moqueur, me foutant clairement d'elle. « je peux faire des rêves vraiment chelou parfois... » J'ouvrais grand les yeux tout en soupirant un peu, avant de me relever pour me poser en face d'elle. « je pense qu'on peut y aller, ils ne doivent pu être là... et au pire, on en croise un, pis on se remet à courir quoi. » J'allais marcher, mais je réfléchissais quand même à tout ça. « nan, mais sérieux, il se passe quoi là ? »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 18:32

Courir de la sorte, elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. Depuis qu’elle était arrivée à Séoul, elle ne courrait plus qu’après le temps, l’argent. Alors que là, elle se sentait revigorée, chaque pas était douloureux mais le bonheur, l’adrénaline effaçait tout. Elle se sentait juste libre, libéré d’une entrave qui lui était inconnue. Et lui était avec elle, quand bien même il pouvait être une illusion comme ce monde qui l’entourait, elle se rendait compte que c’était lui qui lui donnait la force d’avancer. Même lorsqu’elle était au plus bas, il avait toujours été là, alors le voir ici la réjouissait. Sincèrement. « j'ai rien gâché du tout, je t'ai juste sauvé... enfin presque. t'es aveuglée par la richesse ou quoi ? tu voulais vraiment te marier avec un inconnu ? et l'amour dans tout ça ? » Elle fronça les sourcils et grimaça. Elle ne voulait même pas répondre, il devait savoir qu'elle avait toujours eu la poisse avec les hommes. L'amour, tu parles. Personne n'était assez bien à ces yeux et lorsqu'elle rencontrait quelqu'un qui y correspondait, il finissait tout pas la fuir. Elle marmonna pour elle-même « Ce n’est pas comme si tout ceci était supposé être vrai. ».

Hee Cheol le suivit sans rechigner, après tout ce n’est pas somme si elle avait le choix puisque c’était lui qui les guidait et qu’il avait pris les devants et en fut d’ailleurs surprise. Lorsqu’ils arrivèrent dans ce qui allait être leur petite cachette le temps de semer les gardes, elle ne bougea pas, s’adossant au mur et essayant de respirer le moins bruyamment possible afin de ne pas attirer leur attention. Ce n’est qu’en entendant les pas s’éloigner qu’elle se permit de soupirer. Les muscles endoloris par ce soudain effort, elle se contenta d’inspirer et d’expirer profondément jusqu’à retrouver son souffle. « qu'est ce que c'est que ce bordel... » Silencieusement, elle approuvait ses dires, pour un rêve c’était juste trop surréaliste à son goût.
« t'es une princesse, c'est ça ? » Elle lui lança un regard noir et lui donna un léger coup de pied. « Parle pour toi le roturier, tu veux mourir ? » Elle lève le poing pour appuyer sa menace avant de le baisser et balayer sans réellement regarder la pièce où ils étaient cachés. Elle ne savait rien du rôle qu’elle pouvait jouer dans ce monde, mais en voyant le luxe et tous les soins qu’on lui avait prodigué quelques heures auparavant, elle était certaine d’être seulement issu de l’aristocratie qui sait. « je peux faire des rêves vraiment chelou parfois... » Elle croise les bras et rumine. « Tu parles. C’est mon rêve que tu squattes, mon appartement ne te suffisait plus ? »

« je pense qu'on peut y aller, ils ne doivent pu être là... et au pire, on en croise un, pis on se remet à courir quoi. nan, mais sérieux, il se passe quoi là ? » « Si je le savais, je serai pas coincé ici avec toi. Supposons que tout ceci n’est pas un rêve bien que cela me semble tiré par les cheveux, que faisons-nous ici ? Et puis… t’es réellement pas dans ma tête ? » Elle s’approche de lui, et arrivée à sa hauteur le regarde droit dans les yeux, perplexe. Elle pose sa main sur sa poitrine, et lorsqu’elle sortit le cœur de JungHee battre, elle eu un mouvement de recul. C’est trop réaliste. Ses mains se posent sur les joues de son meilleur ami, elle promène ses mains le long des contours parfaits de son visage, « tu permets ? » et frappe son visage comme on frappe les cymbales entre elle.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 21:07

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
On était caché, et j'espérais qu'on l'était bien, parce qu'actuellement, j'étais bien trop fatigué pour faire un geste de plus. A vrai dire, je n'étais pas fatigué, j'étais simplement lassé, et surtout agacé de ne rien comprendre à la situation. C'était mon rêve, non ? Certes, je pouvais comprendre que Hee Cheol y devienne une princesse - c'était la mienne après tout - mais qu'elle se marie avec quelqu'un d'autre ET qu'elle en était plutôt satisfaite, ça sortait tout droit des enfers. J'exprimais mon mécontentement, et le fait que je n'étais vraiment pas satisfait de la tournure de mon rêve. Mais ce dont je fus le plus surpris, c'est lorsque je l'entendis dire « Tu parles. C’est mon rêve que tu squattes, mon appartement ne te suffisait plus ? » Et étrangement, cela me paru bien plus louche que ça ne l'était auparavant.

Je voulais bien qu'on me dise que je n'étais pas la personne la plus maline sur terre - c'était vrai, en fait, j'étais loin d'être très malin - mais lorsque deux personnes croient en même temps qu'ils font le même rêve, ce n'est plus vraiment un rêve, mais plutôt la réalité. Une réalité qu'on ne veut certes, pas croire, qui n'est pas du tout logique ou même faisable, mais c'était tout de même la réalité. Je savais que j'avais beaucoup d'imagination, et que j'étais capable de créer des choses farfelues, mais en général, je peux contrôler les actes des gens, et là, Hee Cheol m'était complètement hors de portée. Je regardais un peu à droite et à gauche, réfléchissant de plus en plus rapidement à la situation, avant de lui proposer que nous sortions de notre cachette. J'avais besoin de voir un peu plus où nous étions pour comprendre, enfin, essayer de comprendre.

Je me parlais à moi même, ou bien je lui parlais à elle, je ne savais plus trop ce que je devais faire. Je me demandais ce qu'il se passait, particulièrement ... je ne savais même pas comment le qualifié. Surpris ? Lassée ? Je me sentais comme si j'étais devenu complètement fou. « Si je le savais, je serai pas coincé ici avec toi. Supposons que tout ceci n’est pas un rêve bien que cela me semble tiré par les cheveux, que faisons-nous ici ? Et puis… t’es réellement pas dans ma tête ? » Pendant qu'elle s'avançait vers moi - et pourquoi elle s'avançait vers moi d'ailleurs ? - je lui répondais : « quelqu'un a voulu nous faire une blague, ça peut que être ça ! on peut pas être en train de faire le même rêve, c'est impossible ! et ça peut pas être la réalité, parce que comme t'as dit, c'est vraiment tiré par les cheveux. alors qu'une solution : on nous fait une mauvaise blague. »

Elle posa sa main sur ma poitrine, et je ne pu retenir mon sursaut. Son contact semblait si réel qu'on ne pouvait définitivement pas être dans un rêve. Elle dut penser la même chose, car elle se recula rapidement. Je sentais ses mains sur mon visage, et ma seule envie était de me coller contre elle pour garder le contact le plus longtemps et le plus fort possible. « tu permets ? » me demanda-t-elle, et je tournais la tête sur le côté dans une moue interrogative. Lorsque je sentis ses mains frapper contre mon visage, je me reculais d'un seul coup. « idiote ! ça va pas la tête de faire ce genre de truck ? si tu veux savoir si c'est la réalité, c'est toi que tu dois pincer, pas les autres ! » Je la regardais, en colère - mais pas trop, parce que c'était elle ♥ - frottant mes joues pour calmer la douleur.

J'attrapais sa main - dieu que j'aimais faire ça ! avoir sa douce main au creux de la mienne ! - et je l’amenais à côté de moi avant de commencer à marcher, la tirant doucement à côté de moi pour l'avoir toujours à l'oeil. « maintenant grâce à toi » Je lui lançais un regard mauvais qui contredisait parfaitement ce que je venais de dire. « on sait, du moins je sais, que ce n'est pas un rêve. alors c'est quoi ? tu sais où on est ? toi qui était bien entouré, quelqu'un a bien du te dire quelque chose, non ? »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 1 Mar 2013 - 23:30

« On sait, du moins je sais, que ce n'est pas un rêve. Alors c'est quoi ? Tu sais où on est ? Toi qui était bien entouré, quelqu'un a bien du te dire quelque chose, non ? » Elle haussait les épaules, elle ne savait quoi lui répondre car elle n’avait pas de réponses à ses questions qu’elle se posait elle aussi. Mais elle ne se contentait pas juste de ne pas savoir, elle réfléchissait, faisant abstraction de toutes les idées qu’elle avait eu auparavant car ils étaient sans queue ni tête. Illogique. « Je me suis contentée de faire ce qu’on attendait de moi. À vrai dire j’étais complètement déboussolé par ce qui se passait. Hormis toi, je n’ai vu personne d’autre. »Dès qu’elle réfléchissait, Hee Cheol avait tendance à enrouler ses cheveux autour de son doigt, il lui faisait tout reprendre à zéro. Le moindre indice pouvait être primordial. Les lieux, l’élocution de la servante, l’accoutrement des serviteurs. « Joseon !» souffla-t-elle, surprise elle-même de sa propre découverte. Mais cela ne lui suffisait pas. Pourquoi s’était-elle retrouvée coincée dans une telle époque, JungHee avec qui plus est ? Elle se mordille le bout du pouce nerveusement ou par tic. Cela l’exaspérait, à l’idée d’être l’objet d’une quelconque farce. C’était juste un véritable casse-tête et le résoudre lui semblait impossible pour le moment.

« Oppa, essayons de trouver quelqu’un qui soit dans le même cas que nous dans cette époque, d’accord ? à nous deux, on ne trouvera pas de réponse, pas pour le moment. Partons vite avant que les gardes viennent fouiller cette endroit. Je les entends revenir. » Sa main soudée à la sienne, elle longea le mur comme ils en avaient fait de même il y a quelques minutes, s'efforçant de prendre les couloirs les plus déserts que possible. Le seul avantage qu'ils disposaient était le remue-ménage qu’ils avaient causé, faisant qu’ils pouvaient profiter de la situation pour essayer de s’extirper loin de ses murs. « Le jeune maîtresse s’est faite enlevé par un brigand. Il faut vite la retrouver avant qu’un malheur ne lui arrive, sinon le je crains pour nos vies. Hâtons-nous. » Malheureusement, les serviteurs étaient nombreux et bien qu'ils étaient mal organisé, ils connaissaient les moindres recoins du domaine. Nous ne pouvons pas avancer, à ce rythme ils vont finir par nous tomber dessus. En effet, au moindre bruit ils s'arrêtaient, et patientaient un bon moment avant de pouvoir continuer à trouver une issue. Gardes, serviteurs, seigneurs, tous défilaient sous leur yeux. Inconsciemment, elle serrait très fort la main de Jung Hee. Bien qu'elle ne veuille se l'avoue, elle était effrayée. Tout lui semblait hostile, elle ne pouvait rien prévoir et lui, par sa présence, réussissait à la rassurer. à moitié seulement. Elle aurait voulu rire, mais l'idée de ce qui pourrait leur arriver s'ils étaient arrêtés l'en empêchait. Garde ton sang froid, tout ira bien. « Nous n’y arriverons pas Oppa, ils cherchent un homme et une femme... à moins que… » Soudain, pétillaient dans son regard des lueurs malicieuses, son grand sourire ne présageait rien de bon. Illumination inespérée. « Il faut nous déguiser ! Je sais que l'idée te semble farfelue, mais nous n'avons pas le choix, sauf si tu as une idée ? » Elle marqua une pause avant de continuer et de lui dévoiler la suite de son plan. « C'est risqué mais tant pis, ça passe ou ça casse. Je vais faire l’appât et toi tu te charges de l’assommer sans maladroitement le tuer d'accord ? » Elle avait voulu plaisanter, mais raté. Ce n'était pas son fort ce genre de chose, et encore moins dans ce genre de situation. Pour mener à bien leur entreprise, ils leur fallaient attirer l'attention d'un soldat isolé. Étrangement, lorsqu'il s'agissait de faire des plans foireux, Hee Cheol retrouvait vite le sourire.
Et l'espoir.

PSST: Je te laisse les commandes pour cette mission ultra'dangeureuse agent 000 ! /PANPAN/ une des alternatives possibles est que JungHee soit l'appat & donc qu'ils échangent tout deux leur vêtement ❝ c'était supposé être un rêve 1052161226

❝ c'était supposé être un rêve 1052161226

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 2 Mar 2013 - 16:02

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Ce n'était pas un rêve. Ok. Non, pas ok. Vraiment pas ok. Parce que si ce n'était pas un rêve c'était la réalité, et j'avais beau me répéter cela encore et encore cela ne me semblait pas moins totalement impossible. On ne pouvait pas être revenu dans le passé - ouais, parce que j'imaginais difficilement que Hee Cheol en princesse, surtout habillée comme ça, cela pouvait être le présent, ou même le futur - parce que c'était impossible ! Il n'existe pas de machine à voyager dans le temps, à part dans les films, mais nous n'étions pas dans un film - bien que cette idée me paru encore plus probable et bien plus amusante que celle d'un hypothétique retour dans le passé. Elle se contenta de hausser les épaules, elle ne devait sûrement pas avoir la réponse, et cela m'énerva, parce que je n'aimais pas vraiment être perdu de cette façon.

« Je me suis contentée de faire ce qu’on attendait de moi. À vrai dire j’étais complètement déboussolé par ce qui se passait. Hormis toi, je n’ai vu personne d’autre. » Je soupirais longuement. Si personne ne lui avait rien expliquer, c'est que pour tout ces gens qui nous entourent, tout est plutôt logique, voir carrément normal. Donc, c'était de nous que venait le problème. Je réfléchissais, fronçant les sourcils, mais une sorte de légère exclamation un peu étouffée venant de sa part me fit sursauter. « Joseon ! » Qu'est ce qu'elle racontait ? Je tournais la tête sur le côté, un peu perdu. Elle parlait de l'époque joseon, c'était ça ? Mais... alors nous étions dans le passé ? Je passais mes mains dans mes cheveux, massant un peu ma tête parce que je sentais une grosse migraine venir à force de réfléchir à la situation dans laquelle nous nous trouvions.

« Oppa, essayons de trouver quelqu’un qui soit dans le même cas que nous dans cette époque, d’accord ? à nous deux, on ne trouvera pas de réponse, pas pour le moment. Partons vite avant que les gardes viennent fouiller cette endroit. Je les entends revenir. » J'acquiesçais sagement, avant de me mettre à la suivre, l'imitant en marchant le plus près du mur. Je la suivais, regardant derrière nous de temps en temps pour vérifier que personne ne nous suivait discrètement en espérant nous chopper au moment où nous serions le moins attentifs. On pouvait entendre des gens discuter à propos de nous, et je lâchais, le plus discrètement possible. « tout ça, c'est à cause de toi ! t'aurais pas pu être autre chose qu'une fichue princesse que tout le monde doit chercher ? »

Oui. J'étais de mauvaise foi, parce que c'était moi qui lui avait sauté dessus dans la salle et qui avait créer toute cette débandade, mais je n'allais sûrement pas l'affirmer devant elle. J'étais heureux de sentir sa main contre la sienne, j'étais heureux de la sentir près de moi, même si ce n'était vraiment pas le meilleur moment pour se réjouir de telles choses. « Nous n’y arriverons pas Oppa, ils cherchent un homme et une femme... à moins que… » Je voyais à son regard qu'elle avait eu une idée, et je ne parlais pas pour l'encourager à continuer. « Il faut nous déguiser ! Je sais que l'idée te semble farfelue, mais nous n'avons pas le choix, sauf si tu as une idée ? » Se... déguiser ? Franchement ? Et elle voulait qu'on se déguise en quoi ?

« C'est risqué mais tant pis, ça passe ou ça casse. Je vais faire l’appât et toi tu te charges de l’assommer sans maladroitement le tuer d'accord ? » Je la regardais comme si elle était complètement folle, un moment. « c'est une très mauvaise idée ça ! tu veux vraiment que j'assomme quelqu'un ? tu me connais non ? tu sais très bien que j'ai plus de chance de m'assommer moi même que de le touche lui ! » J'agitais mes bras dans tout les sens. En vérité, j'étais un peu stressé par la situation, et j'avais vraiment envie de me sortir de la. Je regardais le chemin par lequel nous passions. Il semblait un peu désert, et j'en déduis que nous n'aurions pas de difficultés à passer par là. « écoute, moi, j'ai une autre idée, et je pense qu'elle est moins risquée que moi en train d'assommer quelqu'un »

Je regardais un instant autour de nous avant de murmurer à moi-même « faut juste que j'arrive à retrouver mon chemin... » Je regardais autour de nous, avant de me remettre à marcher rapidement, et le plus silencieusement possible avec elle devant moi pour ne pas la perdre de vue. Tout en avançant, je lui expliquais ce que j'avais en tête. « un peu plus tôt, y'avais une vieille dame qui m'avait emmené dans une salle avec plein de vêtements. vu que tout le monde est en train de nous chercher, y'aura plus personne à l'intérieur, alors on pourra s'y changer ? ok ? » Je tenais ses mains entre les miennes, mais je n'attendis même pas qu'elle me dise oui pour l'emmener au travers des couloirs, allant un peu au hasard jusqu'à...

HALLELUJAH ! retrouver ce fameux couloir où la vieille femme m'avait amené. J'entendis des pas derrières nous, et stressé, j'ouvris une porte au hasard et je poussais Hee Cheol dedans pour ne pas qu'on nous voit. Coup de chance (aaah, ces coups de chance !) la pièce était remplie de vêtement. J'en pris un, un autre, un autre, et encore un autre, jusqu'à ce que je me retourne vers ma meilleure amie, paniqué : « y'a que des vêtements de femmes ! »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 2 Mar 2013 - 18:15

« C’est une très mauvaise idée ça ! Tu veux vraiment que j'assomme quelqu'un ? Tu me connais non ? Tu sais très bien que j'ai plus de chance de m'assommer moi même que de le touche lui ! » Elle fronça les sourcils, elle avait oublié pendant un instant la maladresse légendaire de son meilleur ami. Et ne put s’empêcher de lui sourire, niaisement. Le voir prendre les devants tout à l’heure m’a fait oublier ce détail. Il faut dire qu’elle l’avait trouvé pendant un instant, viril. Avec du recul, ce n’était pas la première fois qu’elle avait cette impression. Son image ne collait pas avec celui d’un gay, voire pas du tout. S’il n’avait pas avoué son bord, elle ne l’aurait jamais soupçonné. L’histoire date et chacun exprime cela à sa façon de toute façon. Elle ne pouvait pas se permettre de le juger. Hee Cheol ne répondit pas, elle n’avait pas d’autre solution à proposer et ne voyait rien d’autre ; la balle était dans son camp. « Écoute, moi, j'ai une autre idée, et je pense qu'elle est moins risquée que moi en train d'assommer quelqu'un ». Écouter, elle ne faisait que ça et était curieuse de connaître ce plan moins risqué que ce qu’elle proposait. « Faut juste que j'arrive à retrouver mon chemin... » Elle grimaçait et lui pinça la joue droite. « Tu as intérêt à le retrouver ce chemin, Babo » murmura-t-elle en gonflant ses joues et fronçant les sourcils. Elle lui faisait confiance, elle avait en lui une confiance aveugle, s’il tombait, elle tomberait avec. Jamais l’un sans l’autre. Ils se faufilèrent, sans faire de bruit, attentif à tout ce qui les entourait. « Un peu plus tôt, y'avais une vieille dame qui m'avait emmené dans une salle avec plein de vêtements. Vu que tout le monde est en train de nous chercher, y'aura plus personne à l'intérieur, alors on pourra s'y changer ? ok ? » Elle acquiesça silencieusement, l’idée de retomber sur la vieille servante lui donna la chair de poule. Plus jamais elle ne voulait voir cette momie aux doigts crochus, l’idée même de la voir lui donnait la nausée. Hee Cheol marchait à ses côtés, en baissant son regard, elle fixa longuement cette main dans la sienne. C’est devenu naturel entre nous. Elle esquissa un sourire amusé. Soudainement, il la tira dans cette pièce. La fameuse pièce.

Des tissus par vingtaine, il y en avait de toutes les couleurs. Elle promena son regard sur tous ces vêtements, elle était fascinée de voir autant de Hanbok, vêtements traditionnelles. Elle jeta un coup d’œil furtif vers son ami, avant de tâter presqu’avec émerveillement le tissu. « Y’a que des vêtements de femmes ! » Elle sursauta et lui lança un regard noir, avant de réaliser ce qu’il arrivait et de répondre d’une voix flutée, amusée, « N’es-tu pas une femme coincée dans un corps d’homme à l'origine? » Par précaution, elle leva ses bras devants elle, comme pour se protéger d’éventuel coup. Avant d’esquisser un grand sourire railleur à son meilleur ami. « Tu n’as pas le choix chéri, il va falloir faire avec. » dit-elle en levant ses mains devants elle, et donnant à ses doigts un mouvement rappelant les pattes d’une araignée en mouvement. . À ce moment précis, elle lui donnait deux choix ; soit il se changeait sans faire trop de chichi, soit elle l’y aiderait. Elle patienta, deux secondes, avant de s’avancer vers lui et commencer à lui défaire les nœuds de son Hanbock, avant de s’arrêter. « Ils pourraient arriver à un moment ou l’autre. Je vais aussi me changer, avec mes vêtements actuels, ils vont vites me reconnaître. » Avec un pseudo soucis de pudeur, elle se retourna pour défaire à son tour le noeud de son haut, et ôta ainsi son gilet. Les épaules nus, cela n’avait rien de choquant de nos jours, mais ce n’était malheureusement pas l’avis de ceux qui venait de débarquer. « Omo ! Nous arrivons juste à temps, faites venir la garde ! Jeune maîtresse, ma pauvre jeune maîtresse … » Hee Cheol eut un arrêt cardiaque en voyant la vieille servante traverser le seuil de la porte. Elle lança un regard inquiet à Jung Hee et avant qu’elle ne puisse le rejoindre, un soldat armé s’interposa pour soi-disant la protéger. « Cours ! Cours Oppa ! » Cria-t-elle en se débattant, et réussit à agripper le col de la veste du soldat - qui recula pour se libérer - pour lui donner une opportunité. Il devait partir, elle n’allait pas tomber. Pas encore. À cet instant, elle était plus inquiète pour lui que pour elle, qu’importe ce qu’il pourrait lui arriver, elle ne voulait pas qu’on le touche lui, son Oppa.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 2 Mar 2013 - 19:46

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
J'avais réussis à trouver la fameuse salle, même si je n'étais pas vraiment sûr que c'était dans celle-ci que la dame m'avait emmené, mais quoiqu'il en était, il y avait des tas de vêtements ici, alors cela était parfait pour nous. J'étais en train de les regarder, puis je changeais d'endroit pour en regarder d'autre, et encore et encore. J'avais fais le tour de la salle avant de m'exclamer, désespéré, à Hee Cheol qu'il n'y avait ici que des vêtements pour les femmes. Et je n'avais vraiment pas envie de m'habiller en femme, même si c'était pour sauver notre peau ! Je les regardais avec déception, vraiment pas décider à enfiler un seul de ces trucks. Je voulais bien me faire passer pour un gay, mais il y avait des limites à toute cette mascarade ! Je levais la tête vers Hee Cheol, qui me fixait avec un regard noir pour je ne savais quelle raison farfelue.

Je retournais mon attention sur les tissus, quand elle m'annonça, avec une voix amusée : « N’es-tu pas une femme coincée dans un corps d’homme à l'origine? » Je relevais la tête vers elle, fronçant les sourcils, tout en lui lançant un vrai regard noir cette fois-ci. « YAH ! mais... mais non ! » Je gonflais les joues, croisant les bras sur mon torse pour signifier clairement que je boudais. « c'est pas parce que je suis gay que je suis une femme ou que je veux en être une ! tsss » Je me retournais, montrant clairement que je la boudais et que je ne voulais plus avoir à faire à elle. Je n'aimais pas quand elle me disait des choses comme ça. Les autres, je n'en avais rien à faire, ils pouvaient bien penser ce qu'ils voulaient de moi, ils n'étaient rien. Mais elle... elle était si importante à mon coeur, et qu'elle me considère comme une sorte de femme à pénis me rendait si triste.

« Tu n’as pas le choix chéri, il va falloir faire avec. » Comme un gamin - ce qui était fort décalé a la vu de mes vingt-cinq ans, je marmonnais, capricieux : « veux pas »[ Je me retournais pour lui jeter un petit coup d'oeil, mais elle était en train de s'avancer vers moi. Je reculais d'un pas, mais elle s'avança encore et commença à défaire les nœuds du bidule là que je portais. « YAH ! on demande avant de déshabiller les gens !! » Je croisais mes bras au dessus de mon torse dans une sorte de vague essaie de me cacher d'elle, devenu soudainement tout rouge. Se faire déshabiller par la fille qu'on aime, le rêve, j'étais idiot de refuser comme ça, mais ce n'était pas vraiment le contexte rêvé pour ce genre de chose. Elle s'arrêta alors, et je pu remettre les bras le long de mon corps, gonflant tout de même mes joues parce que j'étais vexé.

« Ils pourraient arriver à un moment ou l’autre. Je vais aussi me changer, avec mes vêtements actuels, ils vont vites me reconnaître. » Elle avait raison, mais... j'étais quand même très réticent à l'idée de mettre des vêtements de femme ! Je la vis se retourner pour commencer à se déshabiller, et par pur respect pour elle, je détournais les yeux, bien que l'envie de les laisser poser sur elle était oppressante. J'étais dos à la porte lorsque j'entendis une voix étrangère. « Omo ! Nous arrivons juste à temps, faites venir la garde ! Jeune maîtresse, ma pauvre jeune maîtresse … » Oh putain. Je me retournais d'un coup vers les nouveaux arrivants, les yeux totalement écarquillés, puis je me tournais vers Hee Cheol pour la fixait, très inquiet de la tournure des évènements. Nos yeux se croisèrent et elle me cria : « Cours ! Cours Oppa ! »

Aish... Je ne savais pas quoi faire ! D'un côté, si je partais, j'allais la laisser seule et sans défense, et je ne pouvais vraiment pas permettre une telle chose, moi qui l'aimait tellement, mais d'un autre côté, si je restais avec elle, je me ferais emprisonner, et je ne lui serais plus d'une grande aide. Je la regardais elle, je regardais ce fichu soldat, et je fis tourner ma tête sur mes épaules, désespéré. « j'peux pas te laisser cheolliiiiiiiiiie » Je tournais sur moi même un instant alors que la pauvre retenait le garde, puis dans un élan de total désespoir, j'attrapais un truck au hasard près de moi - je crois que c'était un vase... - et je frappais de toute mes forces dans le cou du soldat sous le cri indigné de la vieille dame, recevant quelques éclats de porcelaine dans mes bras et sur mes mains, me faisant un peu saigner.

J'attrapais alors la main de Hee Cheol, glissant mes doigts entre les siens, et je la tirais avec moi jusqu'à l'extérieur de la salle, je commençais à avancer, la gardant près de moi, jusqu'au moment ou j'entendis des pas devant nous. J'avais voulu faire demi-tour, mais j'entendais des pas de l'autre côté aussi. Une grimace anima d'un coup mon visage alors que je me tournais d'un air désolé vers ma meilleure amie, haussant un peu les épaules : « on aura au moins essayé » Et des soldats, et des servants, et des femmes toutes paniquées s'avançaient déjà vers nous alors que je la serrais contre moi pour ne pas qu'on me l'enlève.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 2 Mar 2013 - 22:01

« J'peux pas te laisser Cheolliiiiiiiiiie ». Elle lui disait non du regard, elle le suppliait de partir. Il ne l’abandonnait pas, jamais elle ne le dira car ce n’était pas le cas à ses yeux. Le voyant chercher quelque chose du regard, Hee Cheol comprit ce qu’il cherchait de tenter et priait pour qu’il abandonne cette folle idée. Les renforts n’allaient pas tarder, leur pas se faisait entendre. Elle mit de côté son optimisme pour l’objectivité, elle voulut réagir, lui dire d’arrêter, mais trop tard. Il avait abattu l’objet sur le soldat et lui avait attrapé la main. Quand elle vit se sang perler sur son bras, elle essaya de l’arrêter mais en vain, elle fut surprise par sa force, elle avait les yeux embués. Elle ne pleurait pas. Elle se sentait désolée, de l’avoue sous-estimer, de ne pas l’avoir cru. Si seulement, elle pouvait le lui dire sans avoir à le dire avec des mots. Elle jeta des regards en arrière, ils ne pouvaient pas reculer, et rapidement ils furent cernés. « on aura au moins essayé ». Elle secoua la tête de droite à gauche avant de baisser son regard, ne voulant qu'il voit ses larmes naissantes. Ne me regarde pas de cette façon, c’est moi qui devrait avoir cet air désolé. Oppa, ce n’est pas ta faute. Jung Hee Oppa. Il la serra contre elle, et avec maladresse, elle lui rendit son étreinte protectrice. Elle se sentait en sécurité, l’image d’un homme lui revenait à l’esprit. Au final il en était un, même si ces moues le rendait plus mignon qu’autre chose « Ils ne pourront pas nous séparer longtemps. Je ne sais pas ce qu’il va se passer pour nous, mais je te le jure, on se retrouvera. Quoiqu’il en coûte. » Chuchota-t-elle de façon qu’il soit le seul à l’entendre. Elle voulait se montrer rassurante, mais sa voix la trahissait, rauque et tremblante vers la fin. Elle n’osait pas regarder par-dessus l’épaule de Jung Hee, mais pourtant, elle savait qu’ils approchaient. Alors, elle prit l’initiative de rompre leur étreinte plutôt que de ses faire séparer par la force. Hee Cheol déchira un pan de sa robe, et délicatement, banda comme le pouvait la main endolorie de son ami. « Ne fait rien d’insensé » elle le traitait comme un enfant, mais elle savait pertinemment qu’il n’allait pas rester passif. Elle non plus. Ne fait rien de dangereux, elle aurait voulu le dire, mais c’était envisagé le pire et elle ne voulait pas. Et comme une ultime bénédiction, elle baisa sa main. Formule magique, incantation, talisman, peu importe, elle y mit son cœur. Elle recula avec un petit sourire, gardant ses mains dans les siennes et quand elle les lâcha, ils les séparèrent. Mais elle, elle ne le quitta pas du regard, jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision. Elle ne pleura pas.

Elle ne pleura pas, quand bien chaque coup qu’elle recevait sur les jambes la faisait souffrir. Des coups de bâton sur les jambes, voilà sa punition et la vieille servante ne se montrait pas indulgente, au contraire. Elle serrait les dents. Elle avait reçu des coups de la part de ses camarades, petite, mais elle s’était toujours défendu. Mais jamais elle n’a été frappée pour être puni. Hee Cheol savait que ce qu’elle subissait ne devait être rien comparé à Jung Hee. Elle, elle avait un titre soi-disant, un rang, mais lui, ne semblait rien possédé à cet instant. Sauf s’il était un prince, un aristocrate qui en vérité s’était déguisé. Oui, dans un espoir fou, elle se permit de croire que tout pouvait être possible, après tout, se retrouver dans un monde comme celui-ci était absurde. « Enfant, vous m’avez donné beaucoup de fil à retordre, vous n’étiez pas comme les autres petites filles, ce qui vous intéressait vous, c’était courir, montez à cheval. J’ai prié qu’avec le temps vous grandirez mais ce fut vain. Jusqu’à ce que vous acceptiez ce mariage. Mais j’ai eu tort, vous êtes restez cette enfant rieuse. Aigo, pourquoi m’infligez-vous tout ceci ? » Elle cesse de la frapper. Et soupire en marmonnant « Ce n’est pas la première fois que vous gâchez des fiançailles. Allez-vous reposer » Hee Cheol resta droite. « Qu’adviendra-t-il du jeune homme ? » La vieille servante lui jeta un regard indéchiffrable « la punition qu’il méritera. ». Elle se mit à genou, et s’inclina, le front contre le sol. « Frappez-moi autant qu’il le faut, j'accepte d'endurer son châtiment. Mais pitié, c’est de ma faute pas de la sienne. » Elle sentit alors une main posée sur son épaule. « Il fallait réfléchir avant, maintenant vous devez assumer les conséquences de vos actes jeune maîtresse. Maintenant il est trop tard. »

Elle fut reconduite dans sa chambre, mais elle resta assise, fixant la fenêtre qui donnait vers l’extérieur. Elle n’entendait pas les criquets chanter, ni même ne remarqua l’oiseau qui s’était déposé à sa fenêtre. Elle réfléchissait. Elle pensait à lui. Elle serrait ses jambes contre elle et enfouis sa tête dans ses genoux. Et silencieusement, versait des larmes. Nul prison ne pourrait la retenir, ni elle, ni lui,elle se le jura.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Dim 3 Mar 2013 - 13:07

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
On était encerclé. Aucune chance de s'en sortir. Des gens venaient devant nous, et d'autres derrière nous. Je la collais contre moi pour la rassurer, tout en lui disant qu'au moins, nous avions essayé. Je passais doucement ma main dans son dos, lui déposant un baiser sur le front pour lui dire que j'étais toujours la pour elle, et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. De toute façon, elle n'aurait jamais à s'inquiéter tant que j'étais là. J'étais certes maladroit, gaffeur, particulièrement gauche dans mes gestes, mais elle comptait tellement pour moi que j'étais prêt à tout pour qu'il ne lui arrive jamais rien de grave « Ils ne pourront pas nous séparer longtemps. Je ne sais pas ce qu’il va se passer pour nous, mais je te le jure, on se retrouvera. Quoiqu’il en coûte. » J'acquiesçais une nouvelle fois, d'accord avec ce qu'elle venait de dire, parce que je ne pouvais pas vivre sans elle.

Peut être que ça ne serait qu'un rêve au final, mais même dans mes songes je ne supportais pas l'idée de la laisser seule sans ma surveillance. Je la serrais encore un peu plus contre moi, profitant des derniers instants avant qu'on ne soit séparé. Elle s'éloigna cependant de moi pour me faire une sorte de bandage au bras où je m'étais blessé avant. « Ne fait rien d’insensé » Je me permis alors un léger sourire, prouvant ainsi que je n'allais absolument pas lui obéir. Ne rien faire d'insensé, c'était la laisser seule et subir tout ce qu'on m'infligerait, et je ne pouvais vraiment pas concevoir une telle chose. Puis on nous sépara, je ne pouvais pas retirer mes yeux d'elle alors que les soldats essayaient de m'emporter avec eux. Et dès qu'elle ne fut plus dans mon champ de vision, j'analysais où est ce qu'ils m'emmenaient pour pouvoir retrouver mon chemin une fois que j'aurais réussis à m'échapper de leur poigne de fer.

✼ ✼ ✼

J'étais étalé sur le sol, enfin autant que je pouvais l'être actuellement. J'avais mal partout, vraiment partout, et je peinais à bouger mes membres endoloris. Je venais de me réveiller il me semble, si j'avais vraiment réussis à m'endormir avec toute cette douleur qui passait par vague dans tout mon corps. Je ne savais pas que de telles punitions étaient encourues lorsqu'on volait une princesse, mais j'aurai du me douter que l'on n'allait pas me servir un thé en me demandant d'expliquer pourquoi est ce que j'avais ' enlevé ' la fiancée du prince. C'était grave, j'avais compris, et maintenant j'étais presque étonné qu'ils s'en soient arrêté là. Je regardais tristement la porte devant moi en espérant qu'elle s'ouvre, mais au final, je crois que je m'étais endormi en la fixant avec bien trop d'espoir qu'il m'en était permis. Personne ne viendrait me sauver. J'espérais juste que pour Hee Cheol, rien de grave ne c'était passé.

Je me réveillais une nouvelle fois. Je crois que cette fois-ci, beaucoup de temps s'était écoulé par rapport à la dernière fois. Je me redressais un peu, grimaçant de douleur. Il faisait nuit, je pensais en regardant par une minuscule sorte de fenêtre. Je soupirais en cherchant comment je pouvais me sortir de là, mais cela me semblait fort impossible. Je baissais la tête, lassé de cette situation et d'être resté ici si longtemps sans pouvoir bouger. Je me redressais, difficilement car la douleur était toujours présente dans mes membres, et je m'adossais contre le mur derrière moi. Je laissais tomber ma tête en arrière sur mes épaules, fixant le plafond avec un soupir las. Cependant, je sursautais lorsque j'entendis la porte face à moi grincer, signe que quelqu'un était en train de l'ouvrir, lentement. Un fin faisceau de lumière éclaira le sol, alors que la personne poussant la porte ne semblait pas décidée à entrer.

La porte se referma, et en entendant des bruits de pas sur le sol dur, j'en déduis que la personne était rentrée à l'intérieur de la pièce et avait refermé derrière elle. Les pas étaient légers, et calmes. Ils ne semblaient pas menaçants, plutôt presque rassurants. J'appréhendais tout de même ce qui allait se passer, ayant du mal à voir ce que faisait la personne. Elle s'accroupit en face de moi, et passa sa main sur mon visage comme pour s'assurer que j'allais bien avant de me foutre une énorme gifle. J'ouvris la bouche en grand plissant mes yeux pour supporter la douleur de cette nouvelle attaque physique. C'était qui ? Je n'osais pas vraiment demander qui c'était, et je restais alors le plus calme que je pouvais. « je vais vous faire sortir » une voix de femme qu'il me semblait connaître m'avait souffler cela très silencieusement. « je vais vous aider, mais il va falloir être très discret. »

Elle me détacha et m'aida à me relever. Après m'avoir expliquer pourquoi elle faisait cela - apparemment cela serait à cause de sa maîtresse qui tant de fois avait refusé de se marier alors qu'à chaque fois elle avait des prétendants plus riches et plus beaux que les précédents et comme quoi maintenant tout ce qu'elle souhaitait c'était qu'elle soit heureuse et que si son bonheur venait de moi cela lui irait - elle me guida vers une pièce pour que je puisse avoir des vêtements corrects, et m'abandonna là tout en m'indiquant où est ce que je pourrais rejoindre, prétextant qu'elle ne voulait pas plus être mêlée à cette histoire pour ne pas avoir de problème. Je la remerciais, sincèrement, ne lui en voulant absolument pas de m'abandonner ici avec tout ce qu'elle avait déjà fait. J'avançais le plus silencieusement possible à travers les couleurs, essayant de me rappeler où je devais aller.

J'entrais dans une pièce, à pas de loup, tout en murmurant : « hee cheol ? hee cheol, tu es là ? » J'avais peur de m'être trompé de pièce, et un peu stressé, je continuais à marmonner. « si tu es là, réponds vite, on n'a pas le temps ! » J'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave, ou qu'elle ait abandonné l'idée de partir avec moi après tout le temps où je l'avais laissé seule.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Dim 3 Mar 2013 - 14:51

Hee Cheol resta silencieuse, plongée dans ses méditations. Les seuls fois où elle fut tirée, c’était par les servantes qui venaient lui apporter un repas ou bien lui dire qu’un lui avait été préparé. Tel une poupée à qui on lui dictait ses mouvements, elle se laissa faire et suivit ce que son rang lui demandait sans y mettre son cœur. Après tout, elle semblait être issue d’une famille relativement noble où son rang était celui de pantin, marionnette destinée à un mariage d’intérêt. La demoiselle fit profil bas pour observer ce qui l’entourait, bien que ses vagues sorties fussent toujours sur surveillance et sans détour possible. Ses jambes ne lui faisaient plus beaucoup souffrir, du moins, la douleur l’avait tellement saturé qu’elle ne sentait plus rien si elle n’y prêtait pas trop attention et que ses mouvements étaient pas trop pénibles. Le remède à base de pommade douteuse et de feuilles que lui avait préparé la vieille servante commençait à faire ses effets. Peu importe, Hee Cheol se contentait d’hocher la tête lorsqu’on lui parfait, gardant le visage soigneusement baissé, car il y avait bien une chose qu’elle ne pouvait faire, c’était mentir. Surtout dans ce contexte où elle ne savait pas qui elle était être dans cette histoire, bien que les pièces du puzzle se dévoilaient les unes après les autres ; le tableau persistait à rester incomplet. La première nuit dans ses lieux fut longue. Elle n’arrêtait et ne cessait de se questionner sur Jung Hee, avait-il froid ? Avait-il faim ? Avait-il mal ? Elle se tourmentait mais Morphée la prit bien vite dans ses bras, et la guida vers les sommeils les plus profonds. Sans rêve. Noir comme l’encre de chine.

Le jour suivant, fut comme la veille. Elle ne faisait rien, bien qu’elle semble devoir remplir des tâches comme la couture, ou bien la musique, elle demanda à se reposer. Sa seule occupation fut d’écouter ce qui se murmurait autour d’elle, car les servantes étaient vraiment de réellement mine d’information. Bien qu’elles échangent souvent des conversations d’une futilité désespérant, elle guettait le moment où elles allaient parler de « l’incident », et surtout de Jung Hee. À force de patience, le sujet fut ramené au tapis. Elles faisaient des spéculations erronées sur cet « énième » échec pour la famille. La seule chose qu’elle put apprendre c’est qu’il allait bien. Ce fut pour elle un réel soulagement de savoir qu’il allait bien, bien qu’elle n’ait pas d’autres détails. Elle avait l’impression que le sol allait se dérober sous ses pieds. Elle se retint de poussée un cri de joie, une poids venait de disparaître de sa conscience. Hee Cheol fit les cent pas dans sa chambre, essayant de trouver une issue possible, mais plus elle cherchait et plus elle soupirait de ne rien trouver. Si la porte était gardée par la vieille femme, la fenêtre étaient occupé par les gardes qui eux aussi étaient postés ici pour surveiller à ce qu’elle ne s’en échappe pas. Une vraie prison. Alors, elle patienta, attendant que la nuit lève son voile opaque pour que les regards ne puissent plus discerner l’obscurité et les ombres fuyardes. Hee Cheol tâchait néanmoins de se montrer la plus inexpressive que possible afin de n’éveiller aucun soupçon. Un masque bien difficile à portée pour elle, car elle n’avait jamais utilisé d’artifice, ou de costumes pour cacher sa nature, ses pensées. Mais il y avait un début à tout, et elle s’efforça à jouer le rôle d’une jeune maîtresse en quête de pardon – pardon face aux parents dont elle avait bafoué leur honneur, une fois de plus. -.

« Hee cheol ? Hee cheol, tu es là ? » Elle sursaute et dévisage la porte, du moins, fixait ce qui la séparait du monde extérieur. Lentement, elle se lève, et doucement, elle s’accroupit et tendit l’oreille. « Si tu es là, réponds vite, on n'a pas le temps ! ». Elle poussa la porte coulissante, et vit Jang Hee. Non, elle n’avait pas rêvé, c’était bel et bien sa voix. Elle ne put s’empêcher de le prendre dans ses bras et le couvrir de baiser. Avant de reculer, et vérifier en qu’il n’avait rien. Mais rien était un mot bien insignifiant lorsqu’elle découvrit les bleus qui parcouraient ses bras. Elle lui jeta un regard désespéré, cherchant à comprendre le pourquoi du comment. Mais elle remit en ordre ses priorités. Ils devaient sortir, et elle, elle connaissait le chemin qui menait vers les jardins où elle avait pu prendre l’air quelques heures auparavant lorsqu’elle cherchait à se repérer. Elle savait que l’entrée principale n’étaient pas éloigné du jardin, et donc des murs qui donnaient vers l’extérieur. Elle avait feint l’ignorance avec une jeune servante, se plaignant des bruits de foules, et cette dernière lui avait répondu que c’était normal puisque ce jardin était à proximité de la ville et qu’à cette heure, les marchands cherchaient à vendre leur produit. « Je peux nous mener dans un jardin non loin des portes, mais je ne sais malheureusement pas comment faire pour trouver ses murs. Nous trouverons là-bas. ». Elle lui prit la main, et le guidait. Surprise de n'y voir aucun serviteur, elle ne baissa cependant pas la garde. Les couloirs se ressemblaient, mais il y avait des détails qui les différenciaient et ce fut ces détails qui l'aidaient. Elle cherchait, essayait dans sa tête de trouver les chemins possibles car ce qui l'avaient impressionné ici, c'était la symétrie parfaite des bâtiments. Alors peut-être qu'avec un peu de chance, le jardin où elle s'était promené n'était pas le jardin principal, mais un jardin dédié à l'aile où elle avait été placé. Ils devaient contourner le bâtiment. Mais lequel ? Passé par la gauche ou la droite ? Ils ne pouvaient pas se permettre de se séparer. Elle se tourna vers lui, inquiète.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Dim 3 Mar 2013 - 18:14

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Je patientais devant une porte, ne sachant pas si j'avais le courage d'y entrer ou si je préférais attendre devant qu'on me confirme que la personne que j'attendais était bien à l'intérieur. Je ne savais pas si c'était la bonne, mais j'espérais fortement que ce soit le cas, sinon je risquais bien plus de peine qu'auparavant pour avoir récidiver. Surtout qu'il faudrait en plus que j'explique comment j'avais réussis à sortir alors que cela semblait impossible. Je murmurais doucement le prénom de ma meilleure amie en espérant qu'elle me réponde, et vite car nous n'avions pas vraiment de temps. Je savais, enfin j'espérais plutôt, que la vieille femme nous avait plus ou moins dégagé le chemin, mais je doutais qu'elle réussisse à bloquer des gens très longtemps. J'étais paniqué, très peu sûr de moi et de ma capacité à ne pas tout faire foirer grâce à ma fabuleuse maladresse.

La porte coulissa, et je pu découvrir le visage de ma meilleure amie. Mon visage s'éclaira automatiquement d'un grand sourire alors que je fus soulagé de la voir saine et sauve, avec apparemment très peu de dégâts comparé à moi. Elle me prit dans ses bras, et je me laissais joyeusement faire, passant doucement mes bras autour de sa taille pour la serrer encore plus contre mon corps. Je rougissais légèrement en sentant ses petits baisers, tout en souriant comme le vrai imbécile que j'étais. Elle s'éloigna ensuite de moi, et je faillis lâcher une plainte de la sentir me quitter. Elle regarda mes bleus que je tentais vainement de cacher malgré le fait que je savais qu'elle les avait vu. « c'est rien, ne t'inquiète pas » lui affirmais-je. Mais le pire dans cette affirmation, c'était qu'elle était vraie, comparé à toutes les autres marques que j'avais.

« Je peux nous mener dans un jardin non loin des portes, mais je ne sais malheureusement pas comment faire pour trouver ses murs. Nous trouverons là-bas. » J'acquiesçais, et elle me prit la main pour nous emmener là où il fallait. Comme je l'avais prédis, il n'y avait personne dans les couloirs, la vieille femme ayant dû vraiment nous aider à nous enfuir de la meilleure façon qu'elle avait pu en nous dégageant le chemin. Mais... Nous ne savions pas où nous allions. Hee Cheol releva la tête vers moi, un peu inquiète car nous étions coincé entre deux chemins, et nous ne savions pas lequel prendre. Je serrais un peu plus ma main dans la sienne, lui montrant ainsi que je ne me séparerais pas d'elle. Je regardais à gauche, puis à droite, mais il ne me semblait pas avoir été un jour de ce côté du bâtiment.

Je fis alors une petite grimace à ma petite perle, avant de l'emmener à droite. Nous n'avions pas le temps, alors j'accélérais le pas, essayant d'aller le plus vite, tout en faisant le moins de bruit. Je faisais attention à elle, pour vérifier qu'elle n'allait pas tomber, qu'elle n'était pas essoufflée ou quoi que ce soit d'autre. Je passais ma main qui ne la tenait pas dans mes cheveux. « j'ai aucune de ce que je fais » Je calmais le rythme, avançant dans les couloirs plus lentement pour être sûr de la direction dans laquelle j'allais (enfin sûr, c'était une façon de parler, je vérifiais juste que je n'étais pas en train de complètement nous perdre). Je la regardais attentivement, avant d'entendre une voix très forte raisonner dans le couloir d'à côté. Rapidement, je poussais Hee Cheol dans la pièce la plus proche de nous, la suivant de très près après.

« il faut que tu te changes, on va automatiquement te reconnaître si tu es habillée comme ça, mais si on te mets d'autres vêtements, ils vont avoir plus de mal » En fouillant un peu dans la salle, on avait réussis à lui trouver quelque chose pour se changer. Je me retournais, tout en lui disant : « promis je regarde pas, mais dépêche toi ! » Je tapais du pied, nerveux, et j'avais surtout peur que quelqu'un rentre dans la pièce à nouveau. Puis je me déplaçais dans la pièce, veillant à toujours lui tourner le dos pour qu'elle puisse garder son intimité - bien qu'elle me croyais gay, moi je savais que j'étais hétéro, et j'étais gentil ! -, et en regardant encore une fois les vêtements disposés, je trouvais un chapeau que je glissais sur ma tête pour cacher un peu mes cheveux - le blond, même dans le noir, n'était pas la couleur la plus passe partout -

Je me tournais pour lui montrer, et en même temps vérifier qu'elle était prête, mais visiblement, elle ne l'était pas. « tes... tes jambes ! ça va ? » Je courrais vers elle, un visage très inquiet, alors qu'à l'intérieur je bouillais de savoir que quelqu'un avait osé lui faire du mal ! Je fis deux pas pour m'éloigner d'elle, attendant qu'elle finisse de s'habiller, avant de la tirer derrière moi, très en colère, et encore plus déterminé à nous faire sortir de là, et vite. Après quelques mètres, je sentis que je la tirais trop fort, et je m'arrêtais pour glisser mes doigts entre les siens, lui murmurant que j'étais désolé, avant de déposer mes lèvres contre son front pour me faire pardonner. Après détours et détours, nous arrivions finalement dans les jardins où je m'arrêtais, contre le mur. « on va où ? »

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Lun 4 Mar 2013 - 21:41

Encore des couloirs et des pièces qui se succédaient. Labyrinthe dans lequel ils s’engouffraient aveuglement sans pouvoir en discerner la sortie. Mais le plus grand gouffre n’était pas celui-ci, mais celui qui les séparait de la réalité. Si profond, si obscur qu’elle ne distinguait pas le fond, même les échos se perdaient et se répétaient infiniment. Au bord du précipice, tout n’était plus que désolation, tout ne serait que solitude si lui n’avait été là. Ses yeux se sont habitués à la pénombre, il fallait dire que sans la pollution lumineuse des villes, le paysage nocturne était d’une tout autre beauté ; la nuit avait vêtu son plus beau manteau parsemé d’étoiles et la lune dégagé de tout nuage dominait et régnait comme elle l’avait toujours fait depuis la nuit des temps. Hee Cheol ne put s’empêcher de contempler ce paysage alors que son ami la guidait dans les dédales du minotaure. Encore une pièce, il referma soigneusement la pièce tandis qu’elle cherchait encore à comprendre, tirée de sa rêverie. « Il faut que tu te changes, on va automatiquement te reconnaître si tu es habillée comme ça, mais si on te mets d'autres vêtements, ils vont avoir plus de mal ». Elle fit sa moue, et fut contrainte de prendre les vêtements qu’il lui tendit. « Promis je regarde pas, mais dépêche-toi ! ». Lorsqu’elle déplia les vêtements, elle grimaça. Des vêtements d’homme. Hee Cheol lui lança un regard noir, mais ne se fit pas prier. Elle fit glisser la jupe à ses pieds et ôta ce qui lui serval de gilet et commença par enfiler le haut. « Tes... tes jambes ! Ça va ? » Elle l’ignora, voilà pourquoi c’était une mauvaise idée. Elle ne voulait pas qu’il sache car elle savait comment il réagirait. Ils avaient grandi quasiment ensemble, il s’était toujours montré protecteur. Un peu trop. Il ressemblait à un frère, et cela bien qu’ils ne partageaient pas le même sens. « Tu avais promis de ne pas te retourner. Alors fait comme si tu n’avais rien vu. » Répliqua-t-elle d’un ton qui se voulait neutre au nuance placide. Elle savait qu’il en faisait toujours trop. Hee Cheol ajusta son vêtement avant de s’avancer vers lui, avant même qu’elle put dire quoique ce soit, s’excuser déjà, il la tira. La colère le rongeait, elle regrettait qu’ils soient aussi proche car s’ils ne l’avaient pas été, peut-être n’aurait-il pas eu à s’accabler davantage l’esprit par ses futilités. Mais elle se tait comme toujours, cela lui passera se disait-elle. Et elle l’espérait. Quelques mètres plus tard, il s’excusa sans un mot, juste un baiser déposé sur son front. Elle lui pardonnait. Elle lui avait pardonné depuis longtemps, et ne fit qu’esquisser un léger sourire. Et ils continuaient leur avancée.

Une odeur d’été flottait autour d’eux, bien que la nuit impose son règne, on pouvait entendre le murmure du silence. Le petit ruisseau, la grenouille, tout n’étaient pas plongée dans un sommeil profond. « On va où ? ». Hee Cheol le dévisage et lui répondit avec un regard pétillant « Là où il y a de la lumière. » Ils devaient se repérer, alors la seule opportunité que possédaient les deux fuyards était de se jeter dans la gueule du loup. Car si la garde de nuit avait commencé depuis de bonnes heures, elle ne pouvait garantir la sécurité de la demeure plongée dans le noir, ils leur fallaient des torches, du feu, de la lumière. Elle pressa son index contre ses lèvres pour lui intimer le silence, la nuit leur garantissait un large champ d’action s’ils savaient comment s’y prendre. Doucement, elle chercha à voir, à entendre ce qui l’entourait. Une faible lueur au loin. « Allons-y. La sortie n’est pas loin. » Instinct féminin. Le but n’était pas de sortir par l’entrée principale mais justement, de la contourner et de longer le mur pour trouver un endroit plus reculé où ils pourraient enfin fuir. Elle se faufilait avec habilité, trouvant enfin une réelle utilité à ses vêtements d’homme. Elle jetait souvent des coups d’œil derrière elle, vérifiant que Jung Hee la suivait toujours et que rien de fâcheux ne lui était arrivé. Après quelques minutes de marche, ils aperçurent une grande porte majestueuse en bois, et postés devant des gardes. Elle recula, et lui murmura « Mieux vaut retourner sur nos pas pour approcher le mur, maintenant qu’on c'est que c’est le bon. » Cette fois, elle lui saisit la main avant d’avancer vers le lieu, à sa plus grande surprise, le mur n’était pas aussi haut ici que là-bas, mais la raison était que la végétation et les intempéries avaient usé la pierre qui effrités, qui avaient dû s’écrouler. Ou peut-être que des visiteurs non désiré s’étaient frayé un passage. Elle se hissa sur le muret par la force de ses bras ou plutôt avec l’aide de son ami, avant de lui tendre la main et l’aider à se hisser. « Un petit saut pour nous, mais un grand saut vers la liberté cher ami. Prêt à sauter ? »

Le seul truc était qu’ils n’avaient pas prévus qu’au pied du mur sommeillait un petit ruisseau qui semblaient entourer l’ensemble de la propriété. La nuit s’était gardée de le dévoiler et la lune haut perchée devait bien rire.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Mar 5 Mar 2013 - 18:02

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Dehors. C'est là que nous étions enfin, après avoir tant essayé depuis ces deux jours. L'air frais me faisait du bien, et je me permettais de souffler légèrement, soulagé d'y être enfin arrivé, de ne plus être enfermé. Je pouvais sentir le vent s'infiltrer dans mes cheveux, et je fermais doucement les yeux pour en profiter, n'ayant jamais autant aimé la légère brise qu'en ce moment. Mais tout n'était pas encore fini, et la pression n'était toujours pas relâchée. Nous étions encore dans les lieux, et nous étions toujours susceptible de nous faire prendre. Et ils ne seront sûrement pas aussi cléments qu'ils l'ont été avec nous la première fois, et lorsque je voyais dans quel état étaient les jambes d'Hee Cheol, je n'avais pas envie de retenter l'expérience. Nous étions donc dehors, et c'était à elle de nous guider maintenant. Je lui demandais alors où nous devions aller, la laissant prendre les commandes de notre opération liberté.

Elle me regarda avec ses yeux pétillants qui me donnaient toujours tant envie de la câliner et de l'admirer jusqu'à ce qu'elle en ait marre de mon regard posé sur elle, bien que mes envies que je devais contrôler étaient bien plus folles. « Là où il y a de la lumière. » m'avait-elle répondu, et je lui avais fais un petit sourire. Ce n'était pas une grande aide, mais c'était déjà cela. Elle posa son doigt sur ses lèvres où j'aurais aimé pouvoir poser les miennes, et nous entraîna dans la nuit noire après un moment de silence. La sortie n'était pas loin, m'avait-elle soufflé, et je la suivis bêtement, ne cherchant pas à savoir comment elle avait pu savoir cela. Je lui faisais si confiance que j'aurai pu fermé les yeux... si je n'avais pas été si maladroit. Elle m'entraînait dans des endroits où je perdais parfois pied, mais je faisais tout pour garder l'équilibre et ne pas nous faire repérer, la faire condamner une nouvelle fois, j'en avais déjà bien trop fait.

Parce qu'en y réfléchissant bien, tout était ma faute dès le début. C'était moi qui lui avais sauté dessus, entraînant ainsi toutes les personnes de la demeure à notre poursuite. C'était moi qui nous avais entraîné dans la salle où nous nous étions fais prendre, et puis, c'était encore de ma faute si nous avions été enfermé si loin l'un de l'autre, parce que j'avais beaucoup trop traîné en ne voulant pas enfiler ces vêtements de femmes. Je baissais honteusement la tête à cause de ces découvertes, constatant une nouvelle fois que j'avais le don de m'attirer des problèmes sans même le faire exprès. Hee Cheol s'arrêta devant moi, et je fus tellement perdu dans mes pensées que je lui rentrais brusquement dedans, m'excusant tout de suite après en reprenant pied avec la réalité. Elle recula, et me murmura : « Mieux vaut retourner sur nos pas pour approcher le mur, maintenant qu’on c'est que c’est le bon. »

Je fixais droit devant moi pour voir de quoi elle parlait, et j'aperçu la grande porte. J'hochais tranquillement la tête alors qu'elle me prenait la main pour m'amener autre part où nous pourrions partir plus discrètement. Je l'aidais à monter dessus, la suivant de très près avec son aide. « Un petit saut pour nous, mais un grand saut vers la liberté cher ami. Prêt à sauter ? » Je lui fis un grand sourire, près à sauter hors de cette sorte de prison, lorsqu'en regardant le sol, je vis un petit ruisseau qui coulait le long du mur. Je fis une grimace, ne sachant pas trop quoi faire, tout en sachant que nous ne pouvions pas rester ici bien longtemps sans nous faire repérer. Je la regardais, quelques instants, avant de prendre mon courage à deux mains. « j'y vais. » lui murmurais-je avant de soulever mes fesses du mur à l'aide de mes mains.

J'hésitais encore un peu, ayant peur de la façon dont j'atterrirais. Je lui fis un bisou sur la joue, pour me donner courage, avant de m'élancer en faisant un balancier avec mes jambes dans l'espoir de ne pas tomber les pieds dans le ruisseau. J'étais en l'air, pour l'instant tout était bon, mais j'avais confiance en ma capacité d'échouer lamentablement à chaque tentative. Et cette fois-ci ne fut pas une exception. A peine mon pied toucha le sol qu'il se tordit dans une position très peu humaine. Je fus un instant heureux d'être dos à Hee Cheol pour ne pas qu'elle voit l'affreuse grimace de douleur qui anima en une fraction de seconde mon visage. Je fis comme si de rien n'était, évitant de prendre appuis sur mon pied, avant de me retourner vers ma meilleure amie, tendant les bras vers elle avec un air rassuré et rassurant. « allez saute, je te rattrape ! »

Je lui fis un sourire confiant, l'encourageant à faire comme je le disais, tout en faisant des petits gestes de la main pour qu'elle se dépêche. « dépêche toi ! on n'a pas le temps ! tu me fais confiance, non ? » J'étais heureux d'être à l'extérieur, bien que ma cheville me faisait un mal de chien et semblait gonfler, et j'avais envie qu'elle partage elle aussi ma joie. J'étais prêt à la réceptionner, bien que je ne savais pas vraiment comment la rattraper. Tout dépendra de la façon dont elle sautera !

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Mar 5 Mar 2013 - 21:30

« j'y vais », elle aurait suggéré de le faire en même temps mais le voir prendre son courage à deux mains la fit sourire, elle se contenta de son rôle de spectatrice pour le voir prendre son envol malgré l’appréhension qui se lisait sur son visage. Quand soudain il lui vola un baiser sur la joue, elle leva la main pour le menacer mais il sauta. Profiteur, opportuniste, elle ne savait quel mot choisir pour le désigner, elle soupira et se contenta de poser sa main sur sa joue. Hee Cheol suivit son saut du regard et ne put s’empêcher de rire lorsqu’elle le vit faire une pause relativement, étrange. « Aller saute, je te rattrape ! », non pas qu’elle n’avait pas confiance en lui mais elle était du genre débrouillarde et ce depuis son enfance ; garçon manqué, elle n’avait peur de rien à priori et les défis ne l’effrayaient pas. Certes, il n’y avait aucune compétition entre eux, mais elle aimait jouir d’une certaine indépendance. Enfin, il y avait de ça, mais aussi parce qu’elle se savait aussi lourde, nan elle n’était pas aussi légère que ses idoles qu’on pouvait regarder sur scène ou les actrices au silhouette parfaite. « Dépêche-toi ! On n'a pas le temps ! Tu me fais confiance, non ? » Elle se mordille la lèvre inférieur, elle ne voulait pas le blesser davantage, surtout après avoir vu les bleus énormes qu’il avait sur le bras. « Ce n’est pas une question de confiance, c’est juste que je veux le faire par moi-même. » Hee Cheol passe sa main dans ses cheveux avant de prendre une profonde inspiration, faisant le décompte dans son esprit. Intrépide, elle s’élance. Elle atterrit mais perd vite l’équilibre à cause du sol meuble mais se rattrape de justesse grâce à Jung Hee. Du moins, à peine eut-elle le temps d’émettre un soupir de soulagement, qu’ils basculèrent de l’autre côté.

Plouf.

Le ruisseau n’était pas profond, l’eau lui arrivait au genou du moins, la chute fit qu’elle était mouillé jusqu’à la taille. La coréenne hallucinait, elle n’avait pas su qu’il y avait de l’eau ici et jette un regard abasourdi à son meilleur ami, « ça commence plutôt bien je trouve. » ironisa-t-elle pour rompre le silence avant d’ajouter en détournant son regard. « J’aurai du t’écouter au lieu de faire l’enfant, j’en suis désolée. » Il y avait une chose qu’elle l’aimait pas faire, c’était s’excuser, reconnaître ses torts. Une histoire de fierté un peu mal placé. Mais entre ami, elle s’excusait. Hee Cheol rejoignit alors la terre ferme, et essaya d’essorer l’eau de son pantalon. Il ne faisait pas très froid, c’était déjà ça. La demoiselle encore toute honteuse de ne l’avoir écouté se tourna vers Jung Hee. « Nous sommes libre, et mouillé. Décidemment… » Ils avaient enfin quitté cette demeure inquiétante où elle n’en gardait à présent que de souvenirs peu joyeux. Elle continua, « Mais nous sommes largué dans un environnement sortant d’un bouquin d’histoire et au beau milieu de la nuit. Jusqu’à ce que le jour se lève et qu’on y voit un peu plus clair, je pense que le plus sage serait de se trouver un endroit où rester. » Elle résuma juste la situation, et réfléchit. « Tu penses que si on frappe au beau milieu de la nuit chez quelqu’un, celui-ci acceptera d’héberger de nulle part deux inconnus trempés et sans argent ? » , leur situation n’était guère brillante mais elle ne voyait pas leur avenir comme une longue descente en enfer néanmoins.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Mer 6 Mar 2013 - 20:20

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Je l'attendais en bas du muret, moi qui avait osé sauter. Certes, je m'étais fais mal, vraiment en plus, je sentais presque ma cheville gonfler à cause du choc et de l'angle étrange et improbable qu'elle avait pris, mais au moins, je l'avais fais, et j'étais enfin libre. Et c'est pour quoi je poussais Hee Cheol à sauter pour me rejoindre. J'avais si peur qu'elle se fasse prendre et que je ne sois même plus là pour la sortir de où elle atterrirait maintenant que j'étais à l'extérieur. Je tendais mes bras vers elle, lui disant que j'étais prêt à la réceptionner, cachant aussi bien que je le pouvais mon manque cruel d'équilibre. « Ce n’est pas une question de confiance, c’est juste que je veux le faire par moi-même. » Je la regardais, agacé, avant de taper le - mauvais - pied contre le sol, faisant se tordre mon visage dans une très discrète grimace particulièrement disgracieuse.

« fais pas l'enfant ! » lui avais-je donc murmurer d'une façon autoritaire et comme si je criais. Je posais mes mains sur mes hanches, conscient qu'elle ne sauterait vraiment pas dans mes bras comme je lui avais proposer, et j'attendis qu'elle se décide à se lancer dans les airs. Elle sauta, et je fus presque soulagé qu'elle ne se fasse rien. Sauf que je déchantais rapidement lorsqu'elle s'agrippa à moi et tomba en arrière, m'entraînant dans sa chute parce que je n'avais moi non plus pas beaucoup d'équilibre. C'était dans le ruisseau qu'on s'était retrouvé, et un soupire las s'échappa de mes lèvres. « ça commence plutôt bien je trouve. » Je lui fis un léger sourire, bien qu'un peu agacé. « J’aurai du t’écouter au lieu de faire l’enfant, j’en suis désolée. »

Je lui fis un regard qui signifiait clairement que j'avais toujours raison, avant de me relever pour qu'elle puisse aussi le faire. Avec un petit sourire en coin, je lui soufflais : « pas grave. j'aurais dû savoir, tu n'en fais toujours qu'à ta tête. » Je n'étais pas beaucoup mouillé, contrairement à elle, et j'essorais légèrement mes vêtements alors qu'elle en faisait de même. « nous sommes libre, et mouillé. décidemment… mais nous sommes largué dans un environnement sortant d’un bouquin d’histoire et au beau milieu de la nuit. jusqu’à ce que le jour se lève et qu’on y voit un peu plus clair, je pense que le plus sage serait de se trouver un endroit où rester. » J'acquiesçais doucement à ce qu'elle venait de dire, ne voyant pas quoi lui répondre, et cherchant un moyen de rester poser durant la nuit sans avoir à nous inquiéter.

J'étais fatigué, vraiment. Tout mes membres étaient épuisés par tout les efforts qu'ils avaient du fournir durant ces derniers jours. Les courses, les changements rapides, les coups, à nouveau des courses, les chocs. Tout ça était bien trop pour moi qui avait l'habitude de rester assis devant un ordinateur, ou une feuille de papier, ou sur le sol entouré d'enfant. Je couvais ma meilleure amie d'un regard doux. « tu penses que si on frappe au beau milieu de la nuit chez quelqu’un, celui-ci acceptera d’héberger de nulle part deux inconnus trempés et sans argent ? » Un léger rire qui je n'avais jamais entendu auparavant s'échappa de mes lèvres. J'haussais les épaules, longtemps, avant de les relâcher pour laisser pendre mes bras le long de mon corps. Je me rapprochais d'elle avant de lui déclarer : « qui ne tente rien n'a rien. »

Je passais mon bras autour de ses épaules et je la rapprochais de moi pour lui tenir chaud autant que je pouvais le faire. Je commençais à marcher tout doucement, profitant du fait que j'ai glissé mon bras au dessus de mes épaules pour m'appuyer sur elle et non pas sur ma cheville douloureuse. Je n'osais pas trop lui dire que j'avais mal, je ne souhaitais pas qu'elle s'inquiète pour moi, parce que c'était moi qui devait m'inquiéter pour elle. Il faisait sombre dans les rues, et j'arrivais difficilement à voir où nous marchions. « j'espère qu'on est pas en train de se perdre. » lui glissais-je le plus doucement possible, pour éviter de briser le silence presque pesant qui nous entourait. Je ne savais pas si nous devions tourner lors des intersections, alors je me contentais de continuer tout droit, guidé par mon instinct.

Et je ne compris pas pourquoi, mais je fus automatiquement attiré par une maison. Je la regardais un instant, avant de me dirigé vers elle, entraînant Hee Cheol avec moi, ne voulant pas la laisser seule au milieu de la ruelle sombre. Une fois devant la porte, je me tournais vers ma petite princesse. « on tente ? » lui demandais-je, légèrement nerveux, me mordant la lèvre tant j'hésitais à cogner la porte avec mon poing. Après un instant, ma main entra en contact avec le panneau de bois, et il fallut encore quelques instants avant que la porte ne se dévérouille. La porte s'ouvrit sur le visage fin d'une femme d'âge mur, qui s'éclaira à l'instant même où ses yeux croisèrent les miens. La porte s'ouvrit plus grand, avec beaucoup moins de réserve et d'hésitation, et je fus collé contre un corps chaud, deux bras entourant ma nuque, qui n'était décidément pas celui d'Hee Cheol.

Je fis deux pas en arrière, totalement paniqué alors que je fixais ma meilleure amie avec des gros yeux. J'essayais de pousser la femme, mais elle était vraiment accroché à moi. « j'étais si inquiète. » m'avait-elle soufflé. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle me disait cela. Me connaissait-elle ? La réponse était logique : oui, puisqu'elle me disait que je lui avais manqué. Mais la connaissais-je moi ? Obviously, not. Elle me lâcha enfin, me permettant de respirer, et je la regardais, surpris, mais elle se contenta de me couver du regard. « où as-tu disparu ? nous nous sommes énormément inquiété. surtout avec la nouvelle qui court les rues. » Je me tournais vers Hee Cheol, encore une fois, ne sachant pas vraiment quoi répondre.

Reprenant ses esprits, la femme nous fit entrer à l'intérieur. « asseyez vous » elle nous désigna alors des coussins posés sur le sol où nous nous asseyions. Elle partit, après nous avoir annoncer qu'elle allait faire un thé. Je pris la main d'Hee Cheol dans la mienne, la serrant fort, tout en faisant tout un tas de supposition. Etait-ce ma fiancé ? C'était la réponse qui semblait la plus probable. Ma soeur ? Je n'en avais jamais eu. Ma mère ? Ma mère était la femme la plus belle du monde avec Hee Cheol, et celle que j'avais en face de moi était loin de rivaliser. Ma tante ? Je ne me souvenais même pas de quoi elle avait l'air. Une simple femme qui me connaissais bien ? Je tenais toujours la main de ma meilleure amie lorsqu'elle revint avec les tasses.

« vous êtes ensemble ? » avait-elle demander en voyant nos mains liées. « oui » La réponse était sortie toute seule, et je me mordis la lèvre, attendant leur réaction.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Jeu 7 Mar 2013 - 19:01

« Oui. » Elle foudroya son ami du regard, mais ne rajouta rien. Oui, ils avaient atterri ensemble dans ce monde loufoque, c’est la réponse qu’elle tentait de garder à l’esprit pour ne pas se jeter sur lui et se contenta de lui donner un coup de coude au niveau du thorax avant d’entrer dans cette demeure qui semblait bien plus modeste que la précédente où elle s’était retrouvée. Elle se retourna et lui tira la langue. Gamine, immature, elle aurait voulu qu’il lui demande son avis avant, et cela bien que la question était assez ambiguë.

Une odeur de thé flottait dans la pièce si on faisait abstraction des tensions qui régnaient, plus précisément des regards noirs que lançait la femme à Jung Hee. Hee Cheol avait quant à elle droit à des regards inquisiteurs auxquelles elle ne fit guère attention, dégustant la saveur du thé qui la réchauffait. Ils étaient assis autour d’une table ronde et se trouvaient tous à distance égal, ce qui permettait à la demoiselle de promener son regard vers la femme et son ami. Elle gardait le sourire, dépassée depuis longtemps par les évènements, elle avait décidé d’avoir pour politique de ne plus trop réfléchir, abandonnant toute logique pour expliquer ce qui lui arrivait, ou plutôt leur arrivait. Elle but une autre gorgée de son infusion avant de déposer avec une certaine délicatesse sa tasse sur la table basse. Elle brisa le silence qui s’était installé au moment même où ils avaient franchi le seuil de la porte, aucun mot n’avait été échangé si ce n’était des regards. « Le thé est délicieux. » Banalité, mais Hee Cheol ne voyait pas comment engager la conversation autrement, bien que l’intéressée ne se contenta que de hocher la tête en signe de remerciement, sobrement. « Pardon de mon impolitesse, je me présente, Hee Cheol. » déclara-t-elle avant de se courber par respect, et l’hôtesse en fit de même, « Ji Won ». Maintenant que les présentations étaient faites que la femme devant elle répondait au prénom de Ji won, elle, elle commença. « Vous êtes ensembles ? » demanda-elle avec innocence, et son sourire s’élargissait davantage lorsqu’elle lut dans les yeux de la femme, la surprise. Même question pour un duo différent. Elle baissa vite son regard, gardant son sourire, et jouait avec sa tasse, s’amusant à la faire tourner à l’aide de ses paumes. La demoiselle était curieuse de connaître la relation qui liait la femme qui semblait approcher la trentaine à son meilleur ami, car cette dernière s’était montrée quelque instant plus tôt familière avec lui, comme s’ils se connaissaient et qu’ils partageaient une relation particulièrement intime. Du moins, ils n’étaient pas de simples amis, surtout pas si cette dernière étaient restée éveillée à une heure aussi tardive pour le guetter lui. Hee Cheol porta de nouveau son verre contre ses lèvres pour boire une nouvelle gorgée mais faillit s’étouffer en entendant la réponse « Je suis sa femme et peut-être cela vous intéressa-t-il de savoir que je suis avec lui depuis trois ans. » Elle lut dans son visage la satisfaction et regarda son ami, les yeux plissé. Et sans quitter son ami des yeux, elle demanda « et j’imagine que vous avez un enfant puisque vous avez employez plus tôt, un ‘nous ? », la réponse fut rapide, « oui… ». Tentant bien que mal d’étouffer son rire, ou bien de se calmer tout court, elle mit sa main devant sa bouche, mais finit par rire, gorge déployée. Le visage de l’hôtesse perdit son sourire, elle était dubitative à présent, elle ne comprenait pas l’hilarité qui avait gagné la demoiselle. Hee Cheol lança un regard amusé à Jung Hee, « Je ne savais pas qu’en plus d’être hétéro dans ce monde ci, tu aimais les noonas. »murmura-t-elle de façon que lui seul entende avec un sourire espiègle. Et que tu es plutôt rapide en besogne. Mais ça elle se garda de le lui dire, surtout devant une inconnue.
[center]

« C’est le fils de Jung Su. », sa voix était faible mais Hee Cheol l’entendit très bien, et s’arrêta, comme abasourdi par ce qu’elle venait d’entendre. Cessant alors de rire, perplexe. Ce qu’elle ignorait c’est qu’il y avait bien un trait qui définissait son meilleur ami, que ce soit une histoire d’ancêtre et de descendance, ou bien de réincarnation, peu importe … c’était le dévouement.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Jeu 7 Mar 2013 - 20:06

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Un lourd silence s'installa suite à ma réponse, la femme ne demandant pas plus d'explication, chose dont je fus particulièrement satisfait bien qu'assez inquiet. Je buvais doucement quelques gorgées de thé pour ne pas me brûler, écoutant vaguement Hee Cheol tenter de faire une conversation alors que la situation était bien trop étrange pour qu'on puisse discuter naturellement comme si nous nous connaissions depuis toujours. Je fixais la femme, cherchant à savoir si je ne l'avais pas déjà vu, ou si elle ne m'était pas familière, mais contrairement à la maison, je n'avais aucun souvenir lié à ce visage. Elle avait du sentir mon regard posé sur elle, car elle me fixa un moment avant de légèrement sourire, comme flattée de l'attention que je lui portais. Timide, et mal assuré, je lui rendais le sourire, replongeant ensuite ma tête au fond de ma tasse de thé.

« Pardon de mon impolitesse, je me présente, Hee Cheol. » Le son de la voix douce de la femme que j'aimais me tira de ma rêverie, et je levais les yeux pour savoir ce qu'elle avait en tête. « Ji Won » avait répondu l'autre femme. J'écoutais le dialogue avec une certaine distance, ne souhaitant pas intervenir la dedans pour éviter de m'attirer des problèmes qui ne seraient jamais arrivé sans mes questions idiotes ou mes réflexions déplacées. « Vous êtes ensembles ? » J'écarquillais un peu les yeux lorsque je l'entendis demander cela. Qu'est ce qu'elle essayait de faire ? Je lâchais du regard le milieu de la table pour la fixer elle, avec un regard qui signifiait clairement ' tu es folle ? ' sans pour autant oser le dire à voix haute. Malgré tout, je ne pouvais m'empêcher d'attendre la réponse de la femme avec un mélange d'impatience et d'appréhension. J'avais envie de savoir comment j'étais lié à elle.

« Je suis sa femme et peut-être cela vous intéressa-t-il de savoir que je suis avec lui depuis trois ans. » Ma bouche forma un 'o' surpris que je m'empressais d'effacer de mon visage pour ne pas que ma femme pense que je l'avais oublié. « et j’imagine que vous avez un enfant puisque vous avez employez plus tôt, un ‘nous ? » Je regardais Hee Cheol avec des yeux qui exprimaient clairement que je n'étais vraiment pas satisfait de la question qu'elle avait posé, ni de la façon dont elle l'avait posé. Et je ne pu qu'accentuer encore ce regard lorsque j'entendis le triste « oui… » sortir de la bouche de celle qui était ma femme dans cette vie là. Je jetais un regard doux sur la femme, et détournais le regard dès qu'elle m'avait repéré. J'avais peur de mal faire avec elle, parce que même si je n'étais pas le réel Jung Hee de ce monde, je n'avais pas envie de leur créer des problèmes.

J'entendis un léger pouffement de l'autre côté, et je me tournais vers Hee Cheol qui était sur le point d'exploser tant l'envie de rire était forte. Ma jolie et parfaite meilleure amie se tourna vers moi pour me dire : « Je ne savais pas qu’en plus d’être hétéro dans ce monde ci, tu aimais les noonas. » Sa remarque m'arracha un léger sourire. Si elle savait. « le monde nous réserve bien des surprises. » me contentais-je de lui murmurer en retour. Et bien que cette fois-ci c'était moi qui avait droit aux grosses surprise, un jour ce serait elle qui sera là, face à moi la bouche béante, alors que je lui annoncerais qu'en vérité, je ne suis pas gay du tout. Mais cela était réservé pour plus tard, bien plus tard, car je n'étais pas encore prêt à lui annoncer la vérité.

« C’est le fils de Jung Su. » Mes yeux s'ouvrirent soudain, très surpris d'entendre le nom de mon frère, mon frère gay. Je fronçais les sourcils alors que je cherchais à comprendre comment l'enfant dont mon moi d'ici s'occupait pouvait être devenu mon fils, enfin, le fils de cet homme qui était moi. Bien que finalement je ne m'en étonnais plus trop, connaissant mon frère et sa capacité à ne faire que ce qu'il lui plait lorsqu'il le voulait. Je portais mon regard sur la femme et remarqua son regard triste, et parce qu'il me semblait que c'était un sujet difficile, j'évitais de m'aventurer la dedans - bien que particulièrement curieux - souhaitant intérieurement que Hee Cheol en fasse de même pour ne pas blesser Ji Won. En parlant d'elle, je m'approchais doucement d'elle pour pouvoir lui murmurer : « où est-il ? »

Elle me sourit légèrement, prenant ma main dans la sienne. « il dort maintenant. il était épuisé d'attendre ton retour. » Elle se leva soudainement, tapant sur ses cuisses alors qu'elle était maintenant debout à côté de Hee Cheol et moi toujours assis. « et je pense qu'il serait bon pour nous d'en faire de même. nous discuterons demain, à tête reposée. » Elle lança un regard assez sévère à ma meilleure amie, et j'eus le réflexe de me poser à côté de ma jolie princesse comme si j'avais la capacité de la protéger de tout les regards qu'on pouvait lui jeter, ce que Ji Won ne sembla pas apprécier. Elle emmena Hee Cheol jusqu'à une chambre où elle pourrait se reposer, et m'amena dans ce qu'il semblait être notre chambre conjugale. Je m'arrêtais à l'ouverture de la porte, un peu réticent à y aller, avant de m'approcher de ma femme. « je dois juste encore lui parler un peu » je l'embrassais sur le front, n'osant pas plus, avant de me retourner pour voir ma princesse.

Je fis glisser la porte, rapidement, et la refermais tout de suite derrière moi d'un coup sec mais discret, me dirigeant vers Hee Cheol tout en lui demandant : « est ce que tu comprends quelque chose ? » paniqué et effrayé, c'était cela que j'étais. « je suis marié même pas avec la personne que j'aime » j'avais glissé plus bas la fin de la phrase, elle m'avait échappé, mais je savais de toute façon que Hee Cheol ne l’interpréterait pas de la façon dont je la pensais. « et mon frère semble avoir disparu en laissant derrière lui un gamin. donc si j'avais encore des doutes sur le fait que ce soit un rêve, maintenant ils ont disparu. à moins qu'on ne soit passé dans un horrrrrrible cauchemar ! » Je vins m'appuyé sur elle, la prenant doucement dans mes bras parce que j'avais désespérément besoin de sa chaleur si rassurante et sa présence si douce contre mon corps, espérant qu'elle ne dira rien pour m'empêcher de le faire.

Toujours avec mes bras autour d'elle, je lui demandais, soufflant doucement contre son cou au cas où ma femme aurait décidé de nous espionner un peu : ]« qu'est ce qu'on va faire avec cette femme ? je n'arrive pas à agir naturellement avec elle, et je n'ai pas envie de briser le couple de l'autre moi ! et puis je ne veux pas la blesser non plus... » J'étais épuisé, à bout de nerf, blessé partout et tout mon corps me lançait tant j'avais forcé sur chacun de mes muscles, et là, si près d'elle que je pouvais sentir les battements de son coeur contre le mien, je n'avais qu'une envie : fermer les yeux et espérer qu'en me réveillant, tout cela soit enfin fini.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Ven 8 Mar 2013 - 18:54

« Où est-il ? », elle lança un regard inquisiteur, comme pour lui demander s’il était réellement sérieux, mais cette question suscita chez la mère une réaction des plus douces, et lorsqu’elle la vit prendre la main de Jung Hee, Hee Cheol fut surprise de lire autant dans ses yeux que dans ses gestes, autant d’amour. « il dort maintenant. il était épuisé d'attendre ton retour. » Elle ne la quittait pas du regard, suivant le moindre de ses gestes « et je pense qu'il serait bon pour nous d'en faire de même. Nous discuterons demain, à tête reposée. », la demoiselle eut tout de même un sourire lorsqu’elle croisa le regard sévère de cette dernière. Elle est loin d’être faible et sans défense, elle sait très bien ce qu’elle veut. Voyant son meilleur ami se mettre elles, comme pour la protéger, elle aurait voulu lui donner un coup comme pour lui dire qu’elle était très apte à assurer elle-même sa défense, mais le contexte ne lui permettait pas. En faisant cela, il n’avait fait qu’enclencher d’avantage d’étincelle dans ce qui pourrait être une dispute conjugale prochaine. Hee Cheol le poussa un peu, il était sur le passage pour suivre Ji Won qui semblait lui indiquer une chambre où elle pourrait se reposer jusqu’au matin. « Vous trouverez une couverture dans l’armoire. » dit-elle en lui désignant le meuble en question, à peine s’était-elle retournée, que Hee Cheol lui saisit les poignets « pourriez-vous me procurer de la pommade ? J’ai des courbatures musculaires… », Elle ne se fit pas prier car cette dernière sortie de sa poche l’objet en question avant de partir et soigneusement refermer la porte coulissante derrière elle.

La porte se rouvrit et se referma une seconde fois, elle ne se donna pas la peine de se retourner, trop occupée à étendre correctement ce qui lui servait de matelas avant de déplier la couette, Hee Cheol savait assurément qui venait de traverser le seuil de sa porte. « Est ce que tu comprends quelque chose ? », contrairement à lui, elle était plus calme, moins préoccupée que lui. Après tout, tout ce dont elle avait besoin pour le moment c’était d’une bonne nuit de sommeil et non comprendre le pourquoi du comment. « Pas plus que toi j’imagine » lui répondit-elle en haussant avec une certaine nonchalance les épaules. « Je suis marié même pas avec la personne que j'aime », elle sourit bien que lui ne pouvait la voir, « Il faut dire que tu es assez compliqué. » soupira-t-elle en repensant à toutes les personnes qu’elle avait essayé de présenter à son meilleur ami, « parfois on ne finit pas toujours avec la personne qu’on aime. » fit-elle avant d’ajouter d’une voix enjouée « ce qui semble être ton cas ici apparemment ». Enfin elle n’était pas certaine qu’il l’ait entendu car à ce moment-là, elle frappait la couverture pour essayer d’enlever le peu de poussière qu’il pouvait y avoir. « Et mon frère semble avoir disparu en laissant derrière lui un gamin. Donc si j'avais encore des doutes sur le fait que ce soit un rêve, maintenant ils ont disparu. À moins qu'on ne soit passé dans un horrrrrrible cauchemar ! » Elle voulut se retourner mais senti alors des bras l’enlacer doucement contre lui. Elle aurait riposté, lui aurait comprendre que s’il était en manque de câlin, il devait se trouver un petit-ami. Mais Hee Cheol se laissa faire et posa ses mains sur les siennes comme pour le rassurer. Autant que lui se reposait sur elle, elle se reposait sur lui. Il était devenu un des piliers de son univers. Et dans ce rêve cruellement réaliste, il était la seule personne qui lui permettait de ne pas basculer, de ne pas sombrer dans l’angoisse ou la folie. Elle se permit de souffler un instant. Elle s’autorisa de profiter de cette étreinte qui la rassurait et insufflait de l’énergie. « Qu'est -ce qu'on va faire avec cette femme ? Je n'arrive pas à agir naturellement avec elle, et je n'ai pas envie de briser le couple de l'autre moi ! Et puis je ne veux pas la blesser non plus... » Pause terminé. Elle le pinça, et histoire qu’il le sente bien, elle donna à son poignet une rotation pour accentuer. « Commence déjà à cesser de te comporter de la sorte si tu veux préserver ton couple cher mari ! Et puis comporte-toi comme d’habitude, après tout ce n’est pas comme si c’était un homme. Fais semblant, ce n’est pas comme si ce soir il y aurait un petit frère ou une petite sœur ! » Elle rompt leur étreinte et pivote sur ses talons pour le regarder, droit dans les yeux. « Maintenant, déshabille-toi » fit-elle plus doucement, et en voyant les yeux ronds de ce dernier, elle le frappa au front « Babo, ne me regarde pas avec cet air-là ! Tu veux un autre coup ?! » fit-elle en levant son poing de nouveau pour le menacer, « déshabille-toi que je t’applique de la pommade, sauf si tu préfères que Ji Won le fasse, n’est-elle pas ta femme ? » En attendant qu’il s’exécute, elle s’assit sur son futon, en tailleur, attendant qu’il s’asseye devant elle. Si elle avait cette pommade sur elle qui dégage une odeur aussi forte, c’est qu’elle a dut l’attendre longtemps, assise dans la même position au point d’en avoir des courbatures…
Finalement, elle se leva et poussa Jung Hee vers la sortie « Autant bien joué ton rôle jusqu’au bout. Va lui demander. » dit-elle en glissant dans ses mains la pommade. Elle se rappelle son ancienne elle. Celle qui attendait le retour de son frère. Celle qui avait espérer. Celle qui en fut déçue.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 9 Mar 2013 - 13:26

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Elle non plus, elle ne comprenait pas, n'avait pas la réponse à toutes nos questions et cela me frustrait. J'aurais tant aimé que pour une fois elle puisse avoir raison à tout et tout connaître, pour qu'on puisse se sortir de cette situation sans encombre et qu'on puisse rentrer chez nous comme si rien de tout cela ne s'était jamais passé, ou que je puisse avoir un cerveau qui fonctionne vraiment plutôt que la tête creuse que je portais avec fierté au dessus de mes épaules. Fatiguée, lassé, et à bout de nerf, j'étais venu me coller contre elle, sa douce chaleur et son délicieux parfum m'entourant et me donnant l'impression d'être retourné dans notre appartement, chez nous, là où nous étions toujours si bien et si en sécurité. Moi qui aimait tant protéger les gens, j'avais tant besoin d'être rassuré en cet instant, tellement que c'était douloureux de retenir mes membres de trembler.

J'avais envie qu'on me dise que tout allait bien, que tout irait bien, que tout finirait bien car tout cela allait se remettre dans l'ordre, qu'on me dise que mes blessures, ce n'était rien, de la simple fiction, une simple blague. J'avais envie que quelqu'un, n'importe qui, que ce soit ma plus proche connaissance ou le plus lointain des inconnus, vienne vers moi pour me dire que ce n'était qu'une blague, et que nous n'étions pas réellement coincé dans une sorte de monde parallèle où nous incarnons ce que nous avons dû être auparavant, dans ce qui aujourd'hui ne nous convient absolument plus. Mais au fond de moi, je savais que cela n'arriverait jamais, alors je la serrais simplement contre moi, comme si ma vie en dépendait et que c'était la seule chose que je pouvais considérer comme réelle, bien que tout pouvait m'en faire douter.

J'étais si bien là, si bien que je n'aurais jamais cru qu'elle finisse ce moment aussi rapidement. Une vive douleur me fit rouvrir les yeux alors que je la fixais méchamment en fronçant les sourcils, lui en voulant de m'avoir forcé à me sortir de cette douce étreinte. « commence déjà à cesser de te comporter de la sorte si tu veux préserver ton couple cher mari ! et puis comporte-toi comme d’habitude, après tout ce n’est pas comme si c’était un homme. fais semblant, ce n’est pas comme si ce soir il y aurait un petit frère ou une petite sœur ! » Elle s'éloigna de moi, me laissant dans le froid. Elle avait raison, et je ne trouvais rien à ajouter ou à contredire. Ce n'était pas en restant avec Hee Cheol que les choses allaient rester comme elles étaient. Je n'allais faire qu'empirer les choses, créer des disputes inutiles qui n'auraient jamais dû exister, car si ici j'étais comme mon moi normal, je n'étais sûrement pas du genre à ramener des inconnus à la maison.

« maintenant, déshabille-toi » Mes yeux s'écarquillèrent sous la demande, alors que je plaquais mes bras sur mon torse, lâchant un « non ! » un peu trop aigu et gêné pour l'homme que j'étais. J'avais fais un pas en arrière lorsqu'elle me frappa le front, fermant un court instant les yeux « babo, ne me regarde pas avec cet air-là ! tu veux un autre coup ?! déshabille-toi que je t’applique de la pommade, sauf si tu préfères que Ji Won le fasse, n’est-elle pas ta femme ? » Je ne voulais pas. Pas parce que j'étais pudique, non, j'étais à vrai dire plutôt fier de ce que j'étais bien que j'étais loin d'être un canon de magasine, mais... je n'avais pas envie qu'elle voit toutes mes marques, comme elle n'avait sûrement pas voulu que je vois les marques sur ses jambes. Elle se leva, et me poussa alors vers l'extérieur de la chambre. « autant bien joué ton rôle jusqu’au bout. va lui demander. » Elle me donna la pommade, et je fus en un instant à l'extérieur, la porte fermée devant moi.

J'étais alors allé dans ma chambre, là où ma femme dormait avec moi, faisant glisser silencieusement la porte avant de la refermer derrière moi aussi délicatement, au cas où elle dormait déjà. Mais lorsque je levais les yeux vers elle, elle était là, assise sur le lit où elle semblait m'attendre. Elle se leva, prit la crème de mes mains et m'attrapa la mienne pour me poser sur le lit avec elle. C'était étrange, et inhabituel. Elle me déshabilla, me soigna avec une telle attention que ça en était presque effrayant. Elle passait sa main dans mes cheveux à chaque nouvelle blessure qu'elle découvrait, comme pour me dire que ce n'était rien, que ce n'était pas grave, et elle passa sa douce main dessus comme pour les effacer. A la fin, elle m'embrassa, sur les lèvres. C'était étrange, inhabituel, assez perturbant et surprenant. Mais c'était aussi une chose que je ne pouvais pas nier : agréable. Et je me pris à penser que si c'était ainsi tout les jours, je voulais bien rester ici éternellement.

✼ ✼ ✼

C'était le lendemain très tôt que je m'étais réveillé, et ne voulant pas la déranger, j'étais sorti très silencieusement pour rejoindre les pièces principales, voguant à travers la maison histoire d'un peu tout découvrir. En ouvrant une pièce au hasard, je tombais sur mon fils, qui sauta de joie avant de me sauter dans les bras. Je le réceptionnais tant bien que mal, avant de le caler dans mes bras et de l'emmener avec vers le jardin. Je m'installais sur le sol, l'enfant sur mes genoux qui lovait sa tête dans mon cou comme si je lui avais extrêmement manqué, lorsque j'entendis un bruit derrière moi. Je me retournais et souris en voyant ma meilleure amie : « je t'ai réveillé ? » J'attendis sa réponse avant de continuer à parler. « tu as bien dormi ? »] Je lui montrais l'espace à côté de moi pour l'inviter à s'asseoir à mes côté pour qu'on puisse discuter tranquillement. « tu sais, finalement, c'est peut être pas si mal ici... » lui avais-je dit, baissant un peu la tête ensuite, comme si cette pensée était mal.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 9 Mar 2013 - 20:55

Contrairement à son meilleur ami, Hee Cheol n’était pas capable d’exprimer à voix haute ses faiblesses, ses incertitudes. Alors lorsqu’elle sentait que ses démons la guettaient, elle préférait s’isoler et leur faire face dans un combat perdu d’avance plutôt que demander de l’aide. Elle avait refermé une porte en elle, et soigneusement, elle l’avait scellé afin que nul n’en connaisse l’existence et cela jusqu’à son dernier souffle. Dans cette petite chambre poussiéreuse aux odeurs qui lui étaient infamilier, elle avait l’impression de suffoquer. Elle savait pertinemment que cette nuit non plus elle ne dormirait pas beaucoup mais il lui fallait se reposer pour affronter la journée de demain. Aussi longue soit-elle, elle n’avait nullement l’intention de rester ici. La demoiselle était conscience qu’elle n’avait pas sa place aussi bien dans cette demeure que dans ce monde ; elle n’avait qu’une ambition, celle de retrouver sa réalité et cela, aussi horrible et terrible qu’elle soit. Afin d’attirer le marchand de sable, elle se permit depuis longtemps, de murmurer les premières notes de cette chanson que son frère lui avait apprise, pour vaincre la douleur.

______________

« Tu sais, finalement, c'est peut-être pas si mal ici... » Hee Cheol le dévisage un instant, surprise par cette déclaration soudaine qu’elle reçut comme une claque matinale. Elle reste interdite avant de soupirer et détourner son regard. Elle ne s’y attendait pas, quelque part elle se sentie trahie et cela bien que cela soit un cauchemar, tout semblait à présent lui échapper. Elle se mordille la lèvre, décidée à ne plus croiser le regard de son ami. Avec la fatigue, le stress elle sent que monter les larmes, mais elle ne cédera pas, pas pour ça. Elle reprend son calme, et commence lentement à tortiller sa tresse qu’elle avait minutieusement refaite avant de sortir. Elle avait espéré ce matin, avant d’ouvrir les yeux, de se retrouver dans son appartement, dans sa chambre. Mais le cauchemar ne semblait avoir de fin à présent, la personne qui semblait la plus réelle pour elle commençait à lui tourner le dos. Que pouvait-elle y faire ? « Alors reste ici, je ne te retiens pas. » finit-elle par dire sans prêter la moindre attention au petit garçon qui la dévorait des yeux avec crainte et curiosité, elle continua d’un voix plus douce « une femme aimante, un garçon adorable et une modeste maison. Ce n’est pas plus mal. » Elle était sincère, elle le regarde et dit d’une voix plus ferme, « mais ce sera sans moi car je n’ai pas ma place ici. » Rien ne lui fera changer, pas même lui. Si lui commençait à accepter ce qui leur arrivait, elle ne partageait pas son avis. Pour la première fois depuis leur voyage, elle se sentait contrariée. Elle avait accepté de tout endurer, de repousser ses limites mais là, c’était trop. C’est là qu’apparu Ji Won. Contrairement à la veille, elle semblait plus radieuse, sereine. Elle qui avait eu hier une apparence plutôt négligée, semblait être une autre personne. « Seung Min, laisse Papa tranquille, il ne va pas disparaître tu sais. Viens avec Maman » dit-elle en s’approchant d’eux, mais l’enfant se cabra davantage, serrant de ses bras Jung Hee. Étrangement, Hee Cheol eut l’impression que ses paroles lui étaient adressés, comme si la mère avait tenté de lui faire passer un message, celui de ne plus les séparer. Et en voyant cette scène, celui du fils et du ‘père’, Hee Cheol avait vraiment le sentiment d’avoir le mauvais rôle. Même le fait qu’elle soit apparue à ce moment-là ne semblait pas être une coïncidence.

Cette fois elle se leva, elle s’était promis de rester calme jusqu’au bout mais c’était plus fort qu’elle. Elle n’avait pas la patience nécessaire pour entrer dans le jeu de maîtresse de maison. Qu’importe si Jung Hee ne le voyait pas, Hee Cheol ne le supportait pas. L’ancienne elle, celui du lycée l’aurait frappé, mais elle s’abstient. En agissant de la sorte, la demoiselle savait qu’elle entrait dans le jeu de Ji Won, mais tant pis, elle n’avait plus rien à perdre si ce n’était du temps, des réponses peut-être. Hee Cheol profita qu’il ait l’enfant sur les genoux pour se diriger vers la porte principale, celle par laquelle ils étaient arrivés. Elle la fit coulisser et la referma aussitôt, la bloquant même de ses propres forces. Tout s'était passé vite, il n'y avait même pas cinq minutes, ils étaient tranquillement assis. Et la voilà à présent dehors. « Je vais prendre l’air. » dit-elle avant de courir, se mêler au beau monde de l'extérieur. Elle savait qu'il ne pourra la suivre, pas dans sa condition. Elle le savait. Elle en profitait.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Sam 9 Mar 2013 - 21:50

c'était supposé être un rêve
jungcheol (hee cheol & jung hee)
Je n'aurais pas du dire cela. Rien qu'en voyant l'expression qu'avait pris le visage de ma meilleure amie, je savais que cela avait été une grosse bêtise de prononcer ces mots-là. Mais qu'y avait-il de si mal à penser que cet endroit n'était peut être pas aussi horrible que nous l'avions pensé au départ ? Certes, nous avions été longtemps enfermé, mais nous n'avions pas non plus agis de la meilleure façon qu'il soit en nous échappant et en frappant sur des gens. Et puis... au départ elle se plaisait ici, avec son prince mais... je l'avais arraché à lui. M'en voulait-elle pour cela ? M'en voulait-elle de finalement me plaire ici alors que je l'avais empêcher de peut être vivre son rêve ? Je mordis ma lèvre, soucieux, et espérant ne pas l'avoir déçu.

« alors reste ici, je ne te retiens pas. » b]« ah »[/b] L'onomatopée était tombée seule de ma bouche grande ouverte. La surprise se lisait sur tout les traits de mon visage. Comptais-je donc si peu à ses yeux pour qu'elle accepte de m'abandonner comme cela, sans demander à ce que je la suive ou que je ne la laisse pas seule ? Sans même me demander si elle pouvait rester avec moi ou quoique ce soit d'autre ? Je baissais les yeux, ne voulant pas qu'elle voit à quel point sa remarque m'avait blessé. « une femme aimante, un garçon adorable et une modeste maison. ce n’est pas plus mal. » Je glissais ma tête dans le cou de l'enfant qui était actuellement mon fils pour cacher mon visage, ne voulant vraiment pas qu'elle voit à quel point ses mots m'affectaient, me brisaient.

Parce que moi, je me serais tant battu pour qu'elle reste toujours à mes côtés, peut importe ses décisions, peut importe à quel point elle n'avait pas envie de me suivre ou de me voir rester. Mais c'était peut être ça, la différence entre elle et moi : moi, j'étais égoïste parce que je l'aimais trop, elle, elle était altruiste parce qu'elle m'appréciait simplement. « mais ce sera sans moi car je n’ai pas ma place ici. » Je serrais un peu plus le garçon contre moi comme si c'était la seule chose qui me permettait de me raccrocher au monde et de ne pas sombrer en apprenant que la femme que j'aimais le plus au monde voulait me laisser seul, voulait disparaître de ma vie, et n'avait même pas l'air d'en être affectée, et de le regretter.

D'autres pas se firent entendre à l'extérieur, et je relevais la tête pour observer ma femme s'approcher de nous. Elle était belle, c'était indéniable, mais même avec cet avantage, elle ne pouvait pas égaler Hee Cheol. Pouvais-je vraiment me contenter de cette vie ? Cette vie à côté d'une femme, certes aimante et gentille, mais qui n'était pas celle que j'aimais et avec qui j'avais envie de faire ma vie depuis si longtemps ? Mais là, maintenant, j'avais tout l'amour que j'avais toujours souhaité, et même un fils. Je n'avais plus aucun effort à fournir, alors que je savais qu'avec Hee Cheol, j'avais tout une série de défis à relever dont je n'étais pas loin de l'échec. Je soupirais le plus discrètement que je pouvais alors que le petit me serrait de plus en plus contre lui à l'entente de la voix de sa mère.

Ma meilleure amie se leva, se dirigea vers l'extérieur et m'annonça qu'elle souhaitait prendre l'air sans que je n'ai pu avoir le temps de m'opposer à cette idée et de la retenir à mes côtés. Le petit garçon me regarda, curieux et très perdu dans cette situation, cherchant dans mon regard les réponses à ses questions, et je me contentais de lui faire un bisou sur la joue pour lui signaler que rien n'était grave et qu'il n'avait pas à s'inquiéter. Je le pris dans mes bras, essayant tant bien que mal de me lever avec son poids en plus dans mes bras, et le porta jusqu'aux bras de sa mère, que j'embrassais sans même avoir à me forcer sur ses douces lèvres. Ce genre de contact, cela me manquait, et c'était peut être pour cela que j'avais tant apprécié. Cela faisait six ans, après tout.

Une fois que je fus débarrassé de l'enfant, j'entrepris de prendre le même chemin qu'Hee Cheol bien que mon rythme soit fortement plus ralenti. Ma cheville était encore légèrement douloureuse, mes membres me faisaient encore souffrir, bien que bien moins qu'avant. Je marchais, mais à travers toutes les rues et les ruelles, je n'arrivais pas à la retrouver. Je n'arrivais pas à la voir dans toute la foule, et j'avais peur pour elle. Peur que des gens la recherche encore, peur qu'on l'enlève, peur qu'on la blesse, peur qu'on veuille encore une fois me la voler et la marier à un quelconque inconnu. Et la plus grosse peur que j'avais, c'était que cette fois-ci, elle ne me permette pas d'intervenir, me disant que j'avais fais mon choix et qu'elle avait fait le sien. Je mordis ma lèvre, de plus en plus stressé, accélérant le pas pour la retrouver.

J'avais mal partout à force de marcher, et tout les mètres parcouru avaient été inutiles puisque je n'avais toujours pas aperçu ne serait-ce qu'une seule mèche des cheveux de Hee Cheol. Et je commençais à penser de plus en plus fortement qu'elle avait du se faire enlever par les gens de la demeure, par un soldat qui l'avait reconnu ou quoique ce soit dans le même genre. « HEE CHEOL ! » J'étais résolu à employer d'autres moyens plutôt que de courir à l'aveuglette, et cela sembla marcher puisqu'une petite tête parmi la foule se retourna dans ma direction, et je pu reconnaître le visage tant aimé de ma bien aimée. Je couru - de la meilleure façon que je pouvais, c'est à dire en boitant et en tombant à pratiquement chaque pas - vers elle, avant de lui attraper les épaules.

« je ne peux pas aller quelque part si tu n'es pas avec moi » je t'aime trop pour ça avais-je eu envie de rajouter. Je fis deux pas en arrière pour la regarder, lorsqu'un soldat passa non loin de là, je fus si effrayé qu'il vienne pour la capturer, et j'avais tant envie de la protéger de cela que je fis la première chose qui me passa par la tête. Je la poussais alors un peu en arrière, passa mes bras autours de sa taille fine et fis semblant de l'embrasser, posant juste mes lèvres au coin des siennes pour cacher son visage et que le soldat ne reconnaisse pas la femme disparue, enlevée par ce rustre.

Sujet: Re: ❝ c'était supposé être un rêve Dim 10 Mar 2013 - 15:41

Elle court sans se soucier de cette foule qu’elle bouscule au rythme des pensées qui se basculent dans son esprit. Elle n’en a que faire des regards noirs qu’on lui jette, tant qu’elle peut continuer à aller de l’avant. C’est le vent qui me fait pleurer se disait-elle en essuyant d’un revers les perles naissantes. Elle n’avait qu’une envie, c’était de partir loin, très loin, dans une autre dimension, mais loin de ce monde. Là où elle pourrait être enfin seule et se refermer sur elle-même, hermétique à tout ce qui pourrait l’entourer. Parce Contrairement à ses démons, elle préférait ne pas lui faire face, trop honteuse de son comportement immature. Il n’y était pour rien, et pourtant elle s’était montrée injuste envers lui et cela jusqu’au bout. Ressurgit dans son esprit, la façon dont il l’avait regardé. Hee Cheol s’arrêta, laissant enfin perler sur son visage ses larmes. Elle se détestait elle, tout simplement. Car si elle était capable de se montrer aussi froide et méprisante, lui se montrait toujours bienveillant et attentif malgré tous les caprices qu’elle lui faisait subir. Il finissait toujours pas lui revenir, peu importe combien elle essayait de mettre de la distance entre-deux, il faisait toujours le dernier pas qui les séparait. À son plus grand désespoir et à sa plus grande stupéfaction. Elle sèche ses larmes, se répétant que ce n’était qu’un mauvais rêve et que tout rêve ou cauchemar avait une fin. Un rêve ne peut être rêvé à deux, depuis le début j’ai toujours été seule. La demoiselle se retourne, espérant de voir la demeure qu’elle avait tantôt quitté, mais elle était loin. Elle avait dépassé le point de non-retour, à cet instant précis elle ne savait pas si elle devait revenir sur ses pas ou non, mais l’idée de le voir souriant avec cette inconnu et cet enfant ne ferait qu’empirer les choses. Il a le droit d’être heureux lui aussi, même dans mon cauchemar. Elle esquisse un léger sourire, de toutes les personnes qu’elle connaissait depuis sa plus tendre enfance, il était le seul avec qui elle se chamaillait sans cesse, oubliant à chaque fois qu’il était son aîné de quatre ans mais elle, elle continuait de le traiter de la même façon passant outre son titre. En se remémorant ces petits détails, l’idée de le laisser fut plus douloureuse mais elle savait qu’elle ne pouvait pas agir comme une enfant indéfiniment. Le monopoliser, l’obliger à subir ses enfantillages, elle savait combien elle pouvait se montrer injuste. Peut-être est-ce pour cette raison, que lui est partie à Séoul avant elle. Tout simplement parce qu’il avait l’impression d’étouffer ? Sa hantise lui revient, elle fait se retourne, dos à ce qu’elle venait de laisser. Aucun regret. Telle était désormais sa nouvelle politique dans cette monarchie.

« HEE CHEOL ! », elle se retourne sans se douter de l’apercevoir. Et quand elle vit son sourire se dessiner sur son visage, elle se retourna, paniquée. Elle avait décidé de le laisser tranquille, pourquoi fait-il que ce rêve prenne une tout autre direction ? N’est-ce pas ainsi que cela fonctionnait ? Jusque-là, elle était d’accord de dire que ce qu’ils avaient vécu sortait tout droit de dramas qu’elle avait l’habitude de regarder toute la nuit, mais là… c’était juste absurde. Nerveusement, elle tortille ses doigts et jette des regards inquiets autour d’elle, comme si elle espérait qu’ils se fassent transporter dans la réalité. Mais rien ne fonctionne, le temps s’écoule normalement. Hee Cheol se retourne, plus craintive, mais ne l’aperçoit plus. Était-ce seulement son imagination ? La demoiselle sentit alors des mains lui prendre les épaules, Jung Hee. « Je ne peux pas aller quelque part si tu n'es pas avec moi ». Elle eut alors cette expression indéchiffrable, mélange de plusieurs émotions. « Et toi ? Comment peux-tu toujours apparaître devant moi ? Es-tu un magicien ? » Murmura-t-elle avec une certaine exaspération, ce n’était pas des reproches, loin de là. Juste sa façon maladroite de dire qu’elle était contente. Contente qu’il soit là, en face d’elle. Elle baisse son visage, sentant les larmes qu’elle avait tantôt refoulé lui revenir. Et sans rien lui dire, ce dernier la saisit par la taille et posa ses lèvres contre les siennes ou plus précisément juste à côté. Faux baiser ou non, elle resta inerte. Son cœur manqua un battement, elle ne savait pas ce qui se passait et était incapable d’aligner ses pensées correctement. Dans cette situation elle ne savait que faire de ses mains, les garder les longs du corps ou bien.. ? Elle recule légèrement son visage, cherchant une réponse à ses questions dans le regard de Jung Hee. Doucement, elle porte ses mains sur le visage de son ami, et lentement approche son visage du sien, se hissant sur la pointe des pieds comme pour chercher cette fois un réel baiser. Elle sentait leur souffle s’entremêler, mais elle s’arrête à mi-course et chuchote à son oreille d'une voix des plus mielleuse « Oppa, tiens-tu si peu à la vie ? »

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» ❝ Il en faut peu pour être heureux

❝ c'était supposé être un rêve

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