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 « love/hate at first sight »

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Won Shin Il
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MessageSujet: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Lun 18 Fév 2013 - 14:17
love/hate at first sight
won sun & shin il
Contrôler ses émotions n'est jamais la chose la plus aisée à faire. Elles affluent à une telle vitesse dans notre cerveau qu'en faire abstraction est quasiment impossible. Et parfois, elles sont si puissantes qu'elles arrivent à passer par tout nos membres pour les contrôler eux aussi. La haine, la colère, la fatigue, la lassitude, l'amour, ou toutes ces émotions puissantes et dévastatrices pouvaient nous animer autant que nous détruire. Moi, je ne les ai jamais aimé ces émotions, qu'elles soient positives ou non. J'ai toujours eu l'impression qu'elles me faisaient perdre le contrôle de ce que je voulais réellement être. Et elles ne menaient souvent qu'à ma propre perte. Parfois, je me disais que j'aurais préféré être un simple robot qui exécute sans jamais ressentir. La vie aurait été si simple à vivre pour moi, et pour bien d'autres personnes encore.

J'étais encore allongé dans mon lit, fixant mon plafond d'un oeil endormi. Je n'avais envie que de rien faire, encore et encore. Et puis de toute façon, je n'avais vraiment rien à faire. Je n'avais pas d'obligation, pas de travail, pas de personnes à aller voir. C'était douloureux dans un certain sens, de ne pas avoir d'attaches. Mais c'était aussi assez nécessaire pour moi. Je ne voulais pas entraîner des gens innocents dans mes histoires de vengeances, et j'étais bien trop obnubilé par mon esprit revanchard pour m'occuper de personnes, d'amis ou même de plus. J'avais bien une petite amie mais à part sortir avec elle de temps en temps, elle n'était pratiquement rien pour moi. C'était horrible à dire, comme ça, mais j'avais bien dit que j'aurais préféré être un robot plutôt qu'un être humain.

Pourtant, je n'étais pas méchant, au contraire même, j'étais plutôt attentionné et gentil, mais parfois je n'avais plus la force d'être agréable à vivre. Je soupirais dans mon lit, avant de me redresser, et de me dire qu'il fallait peut être que je me bouge. j'allai dans la salle de bain, pris une rapide douche. Puis sorti après m'être habillé. Je marchais à travers les rues de Séoul, sans vraiment regardé où j'allais, et j'atterri alors dans un parc. Il y avait des enfants, des gens, des femmes, des hommes, bref, de tout. Je fis le tour avec mes yeux avant de me mettre à marcher plus lentement, enfouissant mes mains tout au fond des mes poches pour ne pas qu'elles gercent à cause du froid. J'allais m'asseoir sur un banc non loin de moi quand...

Oh mon dieu mais qu'est ce que c'était que ça. Une grosse grimace s'afficha sur mon visage, les sourcils froncés et la lèvre relevé. Je fixais un... un je ne savais pas quoi avec ce regard qui d'un oeil extérieur - et intérieur d'ailleurs - semblait particulièrement dégoûté. Comment les gens pouvaient s'afficher d'une telle façon ? Il/elle était blond(e) et affichait un air qui, à mon sens, était particulièrement ridicule. Je détestais, et j'avais toujours détesté ce genre de personne. Ils affichaient cet état contre nature presque avec fierté. Mais ils n'étaient que des monstres. Des abominations de la nature qui ne méritaient que des coups pour leur remettre les idées en place. Mais... je ne le ferais pas aujourd'hui. Mais s'il osait croiser mon chemin, il était sûr qu'il n'en sortirait pas indemne.

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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Lun 18 Fév 2013 - 15:33
tenue (sans la veste) + veste
Il était tard. Won Sun dormait encore alors que les rayons du soleil pointaient déjà depuis un moment. Le jeune blond était épuisé. Hier soir, il avait accepté l’invitation d’un de ses collègues à une petite fête. Du moins c’est ce qu’il avait cru. Lui et son ami s’était retrouvé dans une des boîtes les plus huppés de Séoul et Won Sun avait fait la fête jusqu’à pas d’heures. Toutefois, il n’avait pas bu d’alcool. Mais quand il était rentré chez lui, sa mère biologique lui a passé un savon, car il ne vit pas tout seul et lui ordonna d’aller rattraper ses heures de sommeil. Il n’avait montré aucune opposition, étant bien trop crevé.

Heureusement que c’était le week-end. Imaginez donc l’état du jeune homme s’il devait aller en cours après ça. Enfin bref. Le réveil de Won Sun affichait 10h15. Celui-ci roupillait encore, pas du tout dérangé par les rayons du soleil qui pointaient entre les stores de la chambre. Won Sun avait donc prévu de ne rien faire de sa journée. Sauf qu’apparemment, sa mère biologique en avait décidé autrement. La jeune femme en effet, vint le réveiller et lui annoncer que s’il ne descendait pas en bas dans la minute qui suivait, son petit déjeuner serait froid. Le petit blond émergeait difficilement et soudainement, un mal de tête lui perfora le crâne. Malheureusement il ne pouvait pas se plaindre.

Parce que oui, j’ai oublié de préciser mais Won Sun et muet de naissance. Pour autant ça ne lui a pas gâché la vie et socialement, il s’en sort plutôt bien avec sa petite tablette. Bref. Won Sun eut tout d’un coup mal à la tête. Certainement dû à la musique trop forte qui était diffusé en boîte, hier soir. Il crut bien que sa tête allait explosé, là maintenant. Difficilement, il sortit de son lit et descendit l’escalier prudemment. Quand il fut en vue de sa mère , elle se mit à rougir. Elle ne se souviendrait donc jamais que je dors en caleçon ? pensait le jeune blond. En effet, il était là, presque nu devant la jeune femme qui elle avait à peine 6 ans de plus que lui soit-dit en passant. La femme se reprit en riant nerveusement et vint déposer affectueusement, un bisou sur la joue de celui qu’elle considérait comme son fils. Il esquissait alors un sourire puis se mit à table.

Après avoir avalé un copieux petit déjeuner, et une aspirine pour calmer son mal de tête, il se dirigea au salon pour récupérer sa tablette qui lui permettait de communiquer et avec, il informa sa mère qu’il partait se doucher puis qu’il sortirait dehors. La jeune femme acquiesça et le blond partit faire ce qu’il avait à faire. Il resta un long moment sous l’eau qu’il avait réglé sur « bouillante » et, une fois la douche finit, il allait s’habiller. Là, il avait un grand choix de vêtement. Tout ça parce qu’il aimait la mode. Mais ce qu’il frappait, c’est qu’il portait des habits assez….féminins. Oui Won Sun est gay et il l’assume parfaitement. Certes des insultes il en avait essuyé mais il n’était pas du genre à baisser les bras. Il l’assumait que ça plaise ou non.

Il s’habillait et se coiffait rapidement car il voulait être vite dehors. Mais avant ça, et étant un étudiant studieux, il ouvrit son agenda. Heureusement, ses professeurs ne l’avait pas surchargé en devoir. Et puis s’il y avait un problème, il pouvait toujours demander de l’aide à sa mère. Aussitôt il referma l’agenda, glissa sa tablette dans une pochette et sortait prendre l’air.

Il marchait rapidement jusqu’au parc où il avait l’habitude d’aller quand il voulait être au calme et se détendre. Il avait eu une semaine chargé, c’est pour ça qu’il voulait décompresser. Il s’installait sur son banc habituel et regardait les gens passer. Il aimait ça, observer les passants pressés ou les joggeurs du week-end. Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était mater les beaux-garçons. Et quand ces derniers s’en apercevaient, il virait au rouge pivoine. Sauf qu’aujourd ‘hui, il sentit un regard sur lui. Un regard qui n’augurait rien de bon ? Il se retournait dans la direction du regard et là… Bim ! Ce fut le coup de foudre. Won Sun ressentait maintenant pleins d’émotions différentes et tout particulièrement une bouffée de chaleur. Il était tout rouge et ne cessait de fixer le jeune homme aux cheveux châtains sans savoir quoi penser… Avait-il trouvé son prince charmant ?

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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Lun 18 Fév 2013 - 20:00
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L'homosexualité, c'était comme une vraie maladie qu'il fallait impérativement soigner. Une sorte maladie incurable et contagieuse. Et comme toutes les maladies incurables menaient à la mort, l'homosexualité menait elle aussi à la mort. Et comme elle était contagieuse, il fallait l’éradiquer à la base pour éviter la contamination d'autres personnes. C'était un raisonnement logique qui me suivait depuis un long moment, et je ne faisait que rendre service aux gays en les frappant. J'abrégeais leur souffrance, je les rendais plus faible pour que leur délivrance vienne plus vite. Et, avec un peu de chance, cette violence pourrait être leur remède. Ils redeviendront alors normaux grâce à mes coups, et j'aurais enfin réussis à faire quelque chose de ma vie. Je serais en quelque sorte un nouveau messie, je soignerais les malades grâce à mes mains.

En fait, la chose qui m'énervait le plus, ce n'était pas que les personnes soient contre-nature. Ce qui m'énervait vraiment, c'est qu'elles l'affichent, comme si ce n'était pas déjà assez honteux d'être malade. Les cancéreux ne s'affichaient pas, les gens atteints du sida non plus, alors je ne comprenais pas pourquoi les homosexuel, eux, le faisait. Cette tare me faisait frémir et j'avais toujours peur qu'ils me contaminent avec leur mains qui traînaient dans des endroits que je préférais ignorer. Et il était donc évident que pour bien gâcher ma journée, il a fallu que je tombe sur une tafiole qui s'affichait haut et fort. Il avait l'air si ridicule que je ne pouvais m'empêcher de le fixer avec dégoût. J'avais honte pour lui, et j'espérais qu'un jour il se rendrait compte que tout ce qu'il faisait était idiot.

Être fier de sa maladie ne voulait pas dire qu'on était moins malade. Ce n'était pas comme ça qu'il allait guérir. Ark. Il posa son regard sur moi, et je me sentais déjà contaminé avec ses affreux microbes. Il me fixa, et ma grimace de dégoût s'accentua. Qu'est ce qu'il avait à me fixer comme ça ? Il était devenu fou ? Je voyais son visage rouge et je n'en fus qu'encore plus dégoûté. D'un pas assuré, je me rapprochais de lui. J'avais voulu l'épargner, mais le fait qu'il m'ait fixé m'avait énervé. Je ne voulais aucun contact avec les personnes de son espèce. Je n'avais pas envie d'être associé à eux d'une quelconque façon. Mais, finalement, je me sentais dans une journée de bonté. On allait soigner quelques gays aujourd'hui.

Lorsque je fus en face de lui, je croisais mes bras sur mon torse, et me penchais vers lui : « tu as un problème ? » Je fis semblant d'être gentil, penchant la tête sur le côté tout en faisant une sorte de sourire en coin. Je le forçais un peu à me répondre, mais comme il ne le fit pas, je continuais de parler. « parce que moi, j'en ai un, et c'est toi » finis-je en le pointant du doigt, prenant une voix bien moins gentil qu'auparavant. Je le voyais un peu blanchir, et je continuais de parler : « qu'est ce que tu as à me fixer comme ça ? j'apprécie pas vraiment qu'on fasse ce genre de choses » En tant normal, j'étais gentil, plutôt adorable même. Mais je ne savais pas pourquoi, dès que cela concernait un gars, ça partait en couille. Je ne contrôlais plus rien, je m'énervais, devenait violent.

Mais en vrai, j'étais quand même sympa, je les aidais simplement à ouvrir les yeux. Ils ne sont pas sûr le bon chemin, après, qu'ils acceptent mon aide ou pas était une autre histoire.
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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Lun 18 Fév 2013 - 21:16
Pour Won Sun, l’homosexualité était loin d’être un problème. Il assumait parfaitement la sienne et se fichait complètement du point de vue des autres. Bien sûr des homophobes il en avait croisé mais que voulez-vous ! Les gens s’ouvrent de plus en plus mais selon Won Sun ce n’est pas encore assez. S’il pouvait parler il en aurait des choses à dire à tous ces homophobes. Malheureusement il ne peut que s’exprimer à travers sa tablette et ça le rendait moins crédible aux yeux des autres. Et puis, c’est quand même assez rare qu’il rencontre des homophobes.

Mieux, sur la majorité des personnes qu’il considérait comme ses amis, pratiquement une bonne poignée le trouvait attirant. Autant filles que garçons. Mais étrangement plus de garçons quand même. Ça lui plaisait de se sentir autant aimé…. Ça lui plaisait moins de mettre de, certes gentils, râteaux. Parce que Won Sun, jusqu’à maintenant, n’avait jamais été réellement amoureux. Encore mieux, ou pire selon les avis, il n’avait jamais encore couché de sa vie. Mais ça il pouvait encore attendre car à 19 ans il n’était pas vraiment pressé.

Il est beau, pensait à ce moment-là le jeune blond. Won Sun fixait avec admiration le mystérieux garçon aux cheveux châtains. Pour la première fois, il ne savait pas ce qu’il ressentait. Toutes ses émotions n’étaient plus qu’un pur mélange d’une seule. Serait-ce…les effets de l’amour ? Il était tout rouge. Il avait chaud. Il sentait comme des papillons dans son estomac. Sa gorge s’asséchait. Won Sun se demandait si c’était vraiment comme ça l’amour. Toutes ces émotions d’un coup comme ça, le déstabilisait. Il se sentait vraiment tout chose. Mais en même temps c’est comme s’il était tout léger. Ou tout mélangé. Ou les deux. Oh non mes pensées s’embrouillent. A cause de tout ça, il ne vit pas le type aux cheveux châtains s’avancer vers lui.

Tu as un problème ?

La voix de l’inconnu qu’il fixait, il y a quelques minutes le fit sursauter. Il le regardait de nouveau et vit ses bras croisés sur son torse. Won Sun voulait lui répondre mais il se souvint qu’il était muet. Ça alors ! il lui faisait autant d’effet que ça ? Won Sun croisait alors rapidement le regard de l’inconnu. Pas assez rapidement toutefois pour que le blond devint encore plus rouge qu’il ne l’était déjà. Du moins si cela pouvait être possible.

Parce que moi j’en ai un et c’est toi.

Aie. Ça s’annonçait mal donc. Won Sun avait pensé que l’inconnu serait compréhensif. Au dire de son ton changeant, il s’était trompé. Sa voix dure le fit perdre un peu ses couleurs. Il était devenu effrayant en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

qu'est ce que tu as à me fixer comme ça ? j'apprécie pas vraiment qu'on fasse ce genre de choses

Encore une fois, aie. Il n’avait pas aimé le simple fait d’être fixé. Cette fois, Won Sun avait réellement peur de ce qu’il pouvait lui arriver. Parce que l’inconnu qui se trouvait devant lui n’avait pas l’air d’avoir envie de rire. Et Dieu seul savait ce qu’il pouvait faire au jeune blond. Mais Won Sun n’allait pas se laisser démonter comme ça loin de là. Il gonflait les joues et sortit sa tablette puis se mit à taper sur le clavier qui s’affichait sur celle-ci.

“Tout d’abord, merci de me laisser en placer une. En premier lieu, j’informe toujours mon interlocuteur que je suis muet mais tu m’as pris de court. Tant pis. Tu le sais maintenant. Je te fixe parce que tu es beau et intéressant à regarder. Je n’ai rien d’autre à ajouter ”

Avec une moue qui pourrait faire en craquer plus d’une, il lui montra ce qu’il avait écrit pour lui puis attendit sa réaction.
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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Lun 18 Fév 2013 - 21:40
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J'étais face à... cette chose, qui n'avait cessé de me fixer. J'étais sûr qu'il y avait eu de l'espoir dans ses yeux lorsque je suis venu le voir. Il avait du se dire que j'étais attiré par lui ou que savais-je dans le même sens, et que je voulais engager la conversation avec lui, mais qui pouvait trouver un tel être attirant ? Surement quelqu'un de la même nature que lui, entre folie et maladie. Ce que j'appréciais par dessus tout, c'était de voir l'espoir dans leur yeux disparaître petit à petit alors que je leur parlais, et qu'ils se rendaient finalement compte que ma venue n'était peut être pas aussi chouette qu'il ne le pensait au départ. Pour l'instant, j'étais penché vers lui, lui demandant s'il avait un problème, avant de lui annoncé que moi j'en avais un avec lui, puisqu'il n'arrêtait pas de me fixer.

Il ne parlait pas, et c'était à vrai dire, assez agaçant. Puis, je le vis sortir quelque chose.. une tablette ? il écrivit dessus avant de me montrer ce qu'il y avait écris dessus. “Tout d’abord, merci de me laisser en placer une. En premier lieu, j’informe toujours mon interlocuteur que je suis muet mais tu m’as pris de court. Tant pis. Tu le sais maintenant. Je te fixe parce que tu es beau et intéressant à regarder. Je n’ai rien d’autre à ajouter ” Erk. Ce que je venais de lire me dégoûta. J'attirais les gays ? C'était une véritable insulte à ma personne. Mais mon soucis à présent, c'était qu'il était muet. Je voulais bien remettre les idées sur le droit chemin des gays... mais un muet tout de même, je n'étais pas cruel, j'essayais seulement d'aider.

Réfléchissons. Avais-je l'air d'un gay ? Parce que pour en attirer un, ça ne pouvait être que ça. Je soupirais avec lassitude, levant les yeux au ciel. « eew, arrête de m'insulter. » Je passais ma main dans ma nuque, appuyant fortement sur celle-ci. « j'suis un genre d'aimant à gay, c'est ça ? » Je le regardais de haut en bas quelques instant avant de continuer à parler « toi, on peut vraiment pas dire que tu sois beau, ni même intéressant. t'es plutôt ridicule dans cet accoutrement. tu t'es regardé avant de sortir ? avant de dire de telles choses à des inconnus, fait gaffe à ce dont tu as l'air. mais bon t'façon, les gays, tous à placer dans le même bâteau. des fous. »

Je posais une de mes mains sur ma hanches avant de continuer à parler. « étonnamment, t'as de la chance d'être muet. dit plus jamais ce genre de choses à des gens que tu connais pas. y'en aura sûrement des pas aussi gentils que moi. »

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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Mar 19 Fév 2013 - 10:18
Il aurait dû lui demandé son prénom. Là c’est sûr que Won Sun a été pris de court. L’inconnu ne lui avait même pas laissé le temps, entre ses deux paroles, de sortir sa tablette. Ça signifiait qu’il était vraiment remonté contre lui. Et Won Sun n’aimait pas quand les gens étaient en colère contre lui. Il faisait tout pour éviter les ennuis. Mais là, il n’avait pas réussis à détacher son regard du mystérieux jeune homme. Et voilà où il en est maintenant. Il était tombé amoureux d’un associable. Won Sun remerciait intérieurement et sarcastiquement son cœur d’avoir choisis une telle personne. Mais le mal était fait.

Won Sun entendit son interlocuteur soupirer, puis il le vit lever les yeux au ciel. Qu’avait-il dit de mal ? rien du tout. Il s’était simplement exprimé avec ses mots. Vraiment, il ne comprenait pas ce que l’inconnu pouvait lui reprocher. L’inconnu ensuite, le sommait de l’arrêter de l’insulter. Won Sun fit les gros yeux : il n’avait écrit aucune insulte sur sa tablette !

j'suis un genre d'aimant à gay, c'est ça ?

Un homophobe. Tout s’éclairait maintenant . L’inconnu était un homophobe et il le montrait clairement. Won Sun détestait évidemment ce genre de personne. Mais souvent, les critiques, il les laissait passer parce que se défendre contre ça, c’était s’attirer des problèmes. Et Won Sun n’aimait pas les problèmes. Enfin. Le blondinet remercia de nouveau intérieurement son cœur pour le rigoureux choix qu’il avait fait. Il était franchement bien tombé. Ironie évidente.

toi, on peut vraiment pas dire que tu sois beau, ni même intéressant. t'es plutôt ridicule dans cet accoutrement. tu t'es regardé avant de sortir ? avant de dire de telles choses à des inconnus, fait gaffe à ce dont tu as l'air. mais bon t'façon, les gays, tous à placer dans le même bâteau. des fous.

Alors là il n’en revenait pas ! C’était du cliché sur cliché. Jamais il n’avait rencontré un homophobe aussi…assidu et…et débile ! Won Sun bouillonnait intérieurement cette fois-ci. Critiquer ses vêtements ? Même pas en rêve ! Il était mannequin et savait très bien s’habiller. C’était même la base du mannequinat de savoir s’habiller correctement. Non mais quel culot ! Il regrettait amèrement de l’avoir fixer.

étonnamment, t'as de la chance d'être muet. dit plus jamais ce genre de choses à des gens que tu connais pas. y'en aura sûrement des pas aussi gentils que moi.

Ah parce que s’il n’aurait pas été muet, il lui aurait fait pire. De mieux en mieux. Cette fois, Won Sun reprit sa tablette et se mit à écrire en pesant bien ses mots.

“Bon d’accord, t’es homophobe ça je l’avais remarqué. Sais-tu que les homophobes sont, la plupart du temps, des refoulés ? Ensuite, mon accoutrement ridicule te dis merde. Je suis à l’aise dans mes vêtements et pas près d’en changer. Et puis je suis mannequin donc je sais comment m’habiller. Ok, j’affiche UN PEU TROP ma sexualité mais souvent ça plait aux gens que je m’assume. Et merci du conseil mais je sais me défendre.”

Won Sun voulait en dire plus mais il s’abstint et guettait la réaction de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: « love/hate at first sight »   « love/hate at first sight » Rapons10Mar 19 Fév 2013 - 15:00
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Comment fallait-il réagir lorsqu'on attirait toujours la chose qu'on détestait le plus au monde ? Il y avait des gens qui avaient l'impression de toujours attirer les araignées, la malchance, ou bien les problème quoiqu'ils fassent. Mais moi, j'attirais les gays. Je ne faisais pourtant rien pour cela ! Au contraire. Je devais être comme la lumière pour ces papillons de nuit. Ils ne pouvaient pas s'empêcher de venir vers moi, même s'ils savaient qu'ils allaient se brûler à mon contact. Je me demandais s'il fallait que je m'énerve, ou tout simplement que je laisse couler la chose. Malheureusement, je n'étais pas vraiment de nature très patiente, alors lorsque, encore une fois, j'attirais un gay à moi, je ne pouvais pas m'empêcher d'être très en colère contre lui.

Il n'avait pourtant fait que me regarder. Mais il m'avait regarder avec un air que je ferais mieux d'oublier si je ne voulais pas le frapper. Il me trouvait beau, mais il avait tord de me dire ça, surtout à moi. Et je le lui disais. Qu'il avait de la chance d'être tombé sur moi, parce que si ça se trouvait, il l'aurait dit à quelqu'un d'autre, et il n'aurait pas pu s'en sortir indemne. Il avait presque de la chance d'être muet dans cette situation, et je lui avais dit cela, après lui avoir clairement fait que lui, il n'était pas beau, loin de là, même pas attirant du tout. Et je le pensais vraiment. Ses vêtements le rendaient particulièrement ridicule, et je ne serais même pas étonné si des gens lui lançaient des pierres dessus.

“Bon d’accord, t’es homophobe ça je l’avais remarqué. Sais-tu que les homophobes sont, la plupart du temps, des refoulés ? Ensuite, mon accoutrement ridicule te dis merde. Je suis à l’aise dans mes vêtements et pas près d’en changer. Et puis je suis mannequin donc je sais comment m’habiller. Ok, j’affiche UN PEU TROP ma sexualité mais souvent ça plait aux gens que je m’assume. Et merci du conseil mais je sais me défendre.” Mais qu'est ce qu'ils avaient tous avec cette excuse débile comme quoi les homophobes étaient des refoulés ? Et pourquoi semblaient-ils tous rejeter la faute sur mon comportement alors que c'était clairement eux qui n'étaient pas normaux ?

J'eus un petit sourire moqueur au coin des lèvres. « toi, mannequin ? mais t'as quoi ? quinze ans ? seize ans ? tu fais mannequin dans les magasines pour gamines ? tu dois être un beau modèle pour elles. » finis-je avec un ton très perceptible d'ironie dans ma voix. Puis, plus sérieusement, je continuais de parler, croisant une nouvelle fois mes bras sur mon torse, m'appuyant sur une seule de mes jambes : « faudrait vraiment être débile pour assumer de s'afficher de cette façon. et je suppose que ces gens à qui ça plait sont de la même nature que toi, des malades. »
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