♦ lucie, arrache-toi d'ma vie.
« Ecoute ça: "Sachez qu'aussitôt que 17 ans, 11 mois et 3 semaines se seront écoulés, vous n'aurez plus à attendre qu'une semaine." Tu ne le trouves pas drôle, toi ? » Il dandina de la tête pour révéler son agacement. La masse de cheveux sombres se mit à bouger, et finalement, l'on pût apercevoir sa tête, dont les yeux semblaient dévisager la jeune femme, avec, accroché à la face, un air dégoûté, critique. Elle continua: « Il a même écrit une lettre à l'envers à Nelly ! Je ne te comprends pas, vraiment. » Soudainement, vif, il tourne à nouveau la tête vers la gazinière, secouant sa main rapidement, meurtrie: en voulant continuer sa tâche quotidienne, moins concentré, il avait fini par se brûler. « Laquelle, de Nelly ? » marmonna t-il entre ses dents, appliquant sur sa paume un chiffon humide et froid. La femme, quant à elle, leva les yeux au ciel en soupirant, revenant quelques pages en arrière, pour lire, bien qu'avec du mal: « Nelly Bo... Bowman. » Un râle - de sa part - se fît alors entendre, alors qu'il terminait d'essuyer sa main pour servir l'eau chaude dans les deux tasses, le bras tremblant par la lourdeur de l'outil. « Je ne vois pas ce qu'il a fait de mal, de toutes façons. » Il jeta un dernier coup d'oeil par dessus son épaule, comme pour menacer la femme, mais celle-ci était trop absorbée par son livre. Il servit alors les tasses sur la table ronde, avant d'arracher de ses mains fines le livre imposant. « "Bien que des fleuves impétueux et mugissants nous séparent..." » La brune croisa les bras, en secouant la tête, connaissant la lettre par coeur. « "... nous ressentons l'un pour l'autre une sorte de frissonnante tendresse..." » Il leva les yeux et tendit de nouveau le bouquin à l'autre, qui le prit sans un mot. « Je ne crois pas qu'on puisse dire cela à une gamine, même au dix-huitième siècle, même par lettre. » Elle fît un sourire et secoua la tête, en posant le recueil sur ses jambes, pour prendre un sachet de thé, qu'elle noya dans l'eau de sa tasse. « Et qu'est-ce que tu reproches à ce "pédophile" ? » Il s'accouda à la table en fer, touillant l'eau chaude pour y répandre l'arôme du sachet qu'il avait lui aussi ajouté et écrasé contre les parois, ennuyé de faire partie d'un débat qui, soyons francs, n'en était pas un. « C'est juste pas normal, de vouloir baiser des gamines. » La fille prit un air suffisant, balançant sa tête vers son autre épaule, en reprenant son livre entre ses mains. « Alors au fond tu lui ressembles, s'il n'est pas normal: enculer des mecs, j'crois pas que ce soit très naturel. »

♦ arrache-toi d'ma bouche.
« Oh putain, j'y crois pas! » La soudaine joie qui transpirait de ses mots alerta l'homme qui revint dans sa chambre, un panier de linge sale entre les mains - principalement rempli de ses affaires, certainement qu'il venait de les enfoncer à l'intérieur. « Tu carbures au sperme ou bien ? » Elle tourna sa tête rougie par le rire de l'écran vers son frère, dont le visage avait soudainement pâlit. Il posa rapidement le bac à linge sur un fauteuil - si bien qu'il était tombé peu après - et s'était précipité sur la souris pour fermer le programme ouvert sur son ordinateur. Evidemment, le programme avait arrêté de répondre et la souris s'était figée. « Merde Cho! Y a un mot de passe à cet ordinateur! » Entre deux rires, elle réussit à articuler: « T-Ta session ét...ait ouverte... » La jeune femme fût reprise de secousses dues à son rire excessivement aigu lorsqu'elle regarda par dessus l'épaule de son frère. « MaleLoad, ManHub, YouPornGay, RedTube... t'as que ça à faire de ta nuit putain! J'demanderais limite à voir comment tu fais pour cracher autant! » [ U.C ]

♦ arrache-toi d'chez moi.
[ U.C ]

♦ et reviens.
[ U.C ]

+ don't be rude, learn about me before talking ; texte, ici. nous vous demandons un minimum de 300 mots pour raconter le caractère de votre personnage dans ce champs. vous êtes très libre sur la rédaction de celle-ci ! ♥ bonne chance pour tout ça !